Soutenus ce matin par les chiffres de la croissance économique dans la zone euro, les indices actions européens voient souvent leurs gains se tasser fortement sur fond de ventes de détail décevantes aux Etats-Unis.
Milan et Lisbonne prennent encore 0,8%, mais Londres et Zurich ne gagnent plus que 0,2%, Madrid 0,1%, Bruxelles cède 0,1%, Paris 0,2%, Amsterdam 0,3% et Francfort 0,8%. A New York, le Dow Jones avance de 0,3% et le Nasdaq de 0,5%.
Le PIB de l'ensemble de la zone euro s'est accru de 0,4% sur les trois premiers mois de l'année, le ralentissement de l'Allemagne - ordinairement locomotive de la zone - à +0,3% ayant été compensé par une vigueur inattendue de la France à +0,6%.
'La hausse du PIB réel de 0,4% n'a encore rien de renversant, mais de toute évidence bénéficie d'une bonne combinaison entre facteurs de traction externe (euro, pétrole) et interne (assouplissement du policy-mix)', commente Bruno Cavalier chez Oddo Securities.
'Pour la première fois depuis 2010, la croissance trimestrielle est positive simultanément dans les quatre grands pays de la zone euro. La reprise s'affermit et s'étend, notamment chez les retardataires, comme la France et l'Italie', ajoute le chef économiste.
Les Bourses européennes voient toutefois leurs gains se réduire cet après-midi, après la publication de ventes de détail américaines décevantes : elles ont stagné le mois dernier, alors que les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2%.
'La mauvaise surprise de ces chiffres réside dans la détérioration de la plupart des grandes catégories de produits', pointe Natixis, qui craint une croissance plus faible que prévu des dépenses des consommateurs américains au deuxième trimestre.
Sur le plan des valeurs, Deutsche Telekom (XETRA:DTEGn) perd 3% à Francfort après la présentation de résultats de premier trimestre plutôt meilleurs que prévu, mais largement dopés par la vigueur du dollar qui a gonflé la contribution de sa filiale T-Mobile US.
RWE (XETRA:RWEG) perd de son côté 1,6%, les trimestriels du groupe énergétique s'étant accompagnés de perspectives annuelles résolument prudentes, toujours à cause de la sortie progressive de l'Allemagne du nucléaire et de la faiblesse des prix de l'électricité.
A la Bourse de Paris, Bouygues (PARIS:BOUY) (+2,8%) figure en tête du CAC40 après les trimestriels du conglomérat, alors que GDF Suez (PARIS:GSZ) (-2,3%) essuie la plus lourde baisse de l'indice, sanctionnée pour un avertissement sur résultats du groupe énergétique.
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Milan et Lisbonne prennent encore 0,8%, mais Londres et Zurich ne gagnent plus que 0,2%, Madrid 0,1%, Bruxelles cède 0,1%, Paris 0,2%, Amsterdam 0,3% et Francfort 0,8%. A New York, le Dow Jones avance de 0,3% et le Nasdaq de 0,5%.
Le PIB de l'ensemble de la zone euro s'est accru de 0,4% sur les trois premiers mois de l'année, le ralentissement de l'Allemagne - ordinairement locomotive de la zone - à +0,3% ayant été compensé par une vigueur inattendue de la France à +0,6%.
'La hausse du PIB réel de 0,4% n'a encore rien de renversant, mais de toute évidence bénéficie d'une bonne combinaison entre facteurs de traction externe (euro, pétrole) et interne (assouplissement du policy-mix)', commente Bruno Cavalier chez Oddo Securities.
'Pour la première fois depuis 2010, la croissance trimestrielle est positive simultanément dans les quatre grands pays de la zone euro. La reprise s'affermit et s'étend, notamment chez les retardataires, comme la France et l'Italie', ajoute le chef économiste.
Les Bourses européennes voient toutefois leurs gains se réduire cet après-midi, après la publication de ventes de détail américaines décevantes : elles ont stagné le mois dernier, alors que les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2%.
'La mauvaise surprise de ces chiffres réside dans la détérioration de la plupart des grandes catégories de produits', pointe Natixis, qui craint une croissance plus faible que prévu des dépenses des consommateurs américains au deuxième trimestre.
Sur le plan des valeurs, Deutsche Telekom (XETRA:DTEGn) perd 3% à Francfort après la présentation de résultats de premier trimestre plutôt meilleurs que prévu, mais largement dopés par la vigueur du dollar qui a gonflé la contribution de sa filiale T-Mobile US.
RWE (XETRA:RWEG) perd de son côté 1,6%, les trimestriels du groupe énergétique s'étant accompagnés de perspectives annuelles résolument prudentes, toujours à cause de la sortie progressive de l'Allemagne du nucléaire et de la faiblesse des prix de l'électricité.
A la Bourse de Paris, Bouygues (PARIS:BOUY) (+2,8%) figure en tête du CAC40 après les trimestriels du conglomérat, alors que GDF Suez (PARIS:GSZ) (-2,3%) essuie la plus lourde baisse de l'indice, sanctionnée pour un avertissement sur résultats du groupe énergétique.
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