D'abord orienté à la hausse, le CAC 40 s'est retourné après une révision à la baisse des prévisions de croissance et d'inflation de la Commission européenne pour 2015 et 2016.
Peu après 13h30, l'indice phare se replie de 0,2% à 4.184 points.
La mauvaise nouvelle, au demeurant assez prévisible, est tombée en fin de matinée. Loin de croire en l'efficacité des mesures prises par l'exécutif, la Commission européenne table sur un creusement du déficit public français, lequel atteindrait 4,4% du produit intérieur brut (PIB) à la fin de l'année, puis 4,5% au terme de 2015 et même 4,7% en 2016. Des prévisions pessimistes qui, si elles se révélaient exactes, feraient de la France rien de moins que le plus mauvais élève de la zone euro en la matière.
S'agissant de ladite zone euro, Bruxelles ne vise par ailleurs plus qu'une croissance de 0,8% cette année et de 1,1% en 2015, contre respectivement 1,2 et 1,7% précédemment. Quant à l'inflation, elle ne devrait pas dépasser 0,5% cette année et 0,8% l'an prochain - contre respectivement 0,8 et 1,2% estimés auparavant - pour se redresser à 1,5% en 2016, très loin de l'objectif de 2% de la BCE.
Ces estimations peu encourageantes relancent les craintes au sujet de la croissance mondiale, même s'il est 'fortement probable que d'ici six mois la volonté européenne de renouer avec des niveaux de déficit public plus soutenables ne soit plus la priorité du moment du fait de la contre-performance économique de l'Union européenne', estime Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.
Autre facteur anxiogène : les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, qui devraient tourner au 'vote sanction' contre Barack Obama, dont le camp démocrate (par ailleurs peu mobilisé derrière le locataire de la Maison Blanche) risque fort de perdre le contrôle du Congrès. La perspective de deux années d'immobilisme outre-Atlantique apparaît très plausible considérant que, comme le soulignent les équipes de XTB France, 'la seule arme politique qui resterait alors entre les mains du Président Obama serait son droit de véto afin de bloquer les propositions de lois républicaines'.
Seule donnée macroéconomique parue ce matin en Europe, les prix à la production industrielle ont progressé de 0,2% dans la zone euro en séquentiel en septembre. Hors énergie, ils ont néanmoins reculé de 0,1%.
Outre-Atlantique, les opérateurs prendront connaissance à 14h30 de la balance commerciale en septembre puis, à 16h00, des commandes à l'industrie pour ce même mois.
Sur le front des valeurs, Publicis Groupe (+2,6% à 55,4 euros) relève la tête au lendemain de l'annonce de l'acquisition de Sapient pour un montant en numéraire de 25 dollars par action, soit 3,7 milliards.
L'Oréal cède pour sa part 0,5% à 123,5 euros, pénalisé par des prises de bénéfices après l'annonce hier post-clôture d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre en hausse de 2,3% à données comparables à 5,4 milliards d'euros au troisième trimestre.
Enfin, EDF abandonne 1,9% à environ 22,5 euros alors que le ministère de l'Ecologie a fait savoir que le prix de l'accès régulé au nucléaire historique (ARENH) n'augmentera pas au 1er janvier prochain.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Peu après 13h30, l'indice phare se replie de 0,2% à 4.184 points.
La mauvaise nouvelle, au demeurant assez prévisible, est tombée en fin de matinée. Loin de croire en l'efficacité des mesures prises par l'exécutif, la Commission européenne table sur un creusement du déficit public français, lequel atteindrait 4,4% du produit intérieur brut (PIB) à la fin de l'année, puis 4,5% au terme de 2015 et même 4,7% en 2016. Des prévisions pessimistes qui, si elles se révélaient exactes, feraient de la France rien de moins que le plus mauvais élève de la zone euro en la matière.
S'agissant de ladite zone euro, Bruxelles ne vise par ailleurs plus qu'une croissance de 0,8% cette année et de 1,1% en 2015, contre respectivement 1,2 et 1,7% précédemment. Quant à l'inflation, elle ne devrait pas dépasser 0,5% cette année et 0,8% l'an prochain - contre respectivement 0,8 et 1,2% estimés auparavant - pour se redresser à 1,5% en 2016, très loin de l'objectif de 2% de la BCE.
Ces estimations peu encourageantes relancent les craintes au sujet de la croissance mondiale, même s'il est 'fortement probable que d'ici six mois la volonté européenne de renouer avec des niveaux de déficit public plus soutenables ne soit plus la priorité du moment du fait de la contre-performance économique de l'Union européenne', estime Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.
Autre facteur anxiogène : les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, qui devraient tourner au 'vote sanction' contre Barack Obama, dont le camp démocrate (par ailleurs peu mobilisé derrière le locataire de la Maison Blanche) risque fort de perdre le contrôle du Congrès. La perspective de deux années d'immobilisme outre-Atlantique apparaît très plausible considérant que, comme le soulignent les équipes de XTB France, 'la seule arme politique qui resterait alors entre les mains du Président Obama serait son droit de véto afin de bloquer les propositions de lois républicaines'.
Seule donnée macroéconomique parue ce matin en Europe, les prix à la production industrielle ont progressé de 0,2% dans la zone euro en séquentiel en septembre. Hors énergie, ils ont néanmoins reculé de 0,1%.
Outre-Atlantique, les opérateurs prendront connaissance à 14h30 de la balance commerciale en septembre puis, à 16h00, des commandes à l'industrie pour ce même mois.
Sur le front des valeurs, Publicis Groupe (+2,6% à 55,4 euros) relève la tête au lendemain de l'annonce de l'acquisition de Sapient pour un montant en numéraire de 25 dollars par action, soit 3,7 milliards.
L'Oréal cède pour sa part 0,5% à 123,5 euros, pénalisé par des prises de bénéfices après l'annonce hier post-clôture d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre en hausse de 2,3% à données comparables à 5,4 milliards d'euros au troisième trimestre.
Enfin, EDF abandonne 1,9% à environ 22,5 euros alors que le ministère de l'Ecologie a fait savoir que le prix de l'accès régulé au nucléaire historique (ARENH) n'augmentera pas au 1er janvier prochain.
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