Investing.com -- Les investisseurs ne devraient pas "vendre la première réduction" de la Réserve fédérale, mais plutôt "acheter la faiblesse des élections", ont déclaré les analystes de Wells Fargo (NYSE:WFC) dans une note mercredi.
Dans ce rapport, la banque d'investissement souligne le comportement typique du marché en matière de risque avant les élections, motivé par l'incertitude, mais suggère que cela ouvre des opportunités de gains après les élections. Historiquement, les marchés ont enregistré des gains à deux chiffres dans les 12 mois suivant une élection, les grandes capitalisations gagnant en moyenne 18,4 % au cours de cette période.
La Fed devrait réduire ses taux d'intérêt de 25 points de base, mais la note laisse entrevoir une déception pour ceux qui espéraient un assouplissement plus agressif, car "la Fed n'a pas donné le signal de 50 points de base".
Les analystes estiment que le mouvement de réduction des risques "devrait persister jusqu'au jour de l'élection, l'incertitude ralentissant l'activité", mais cela ne devrait pas dissuader les investisseurs d'acheter l'incertitude liée à l'élection.
Wells Fargo maintient son objectif de cours 2024 pour le S&P 500 à 5 535, sur la base d'un bénéfice attendu de 270 dollars par action pour 2025.
Le S&P 500 a connu une baisse de 8 % par rapport à son sommet du début du mois d'août, mais a rebondi de 2,4 % à la fin du mois, se rapprochant ainsi de ses records.
Les stratèges de Bank of America (NYSE:BAC) ont noté que le dicton "les meilleurs jours suivent souvent les pires" s'est vérifié cet été, les actions ayant réussi à rester résistantes face à la volatilité du marché. Le mois d'août a marqué le quatrième mois consécutif de hausse de l'indice, qui a enregistré des gains au cours de neuf des dix derniers mois.
Les secteurs défensifs ont été les plus performants, en raison des inquiétudes liées à un éventuel ralentissement économique. Les secteurs des biens de première nécessité (+5,8 %), des soins de santé (+5,0 %) et des services publics (+4,3 %) ont affiché de solides performances.
En revanche, les valeurs cycliques, dont l'énergie (-2,3 %) et la consommation discrétionnaire (-1,1 %), sont restées à la traîne.