Nous suggérions la semaine passée à nos lecteurs d’être agiles dans leurs choix obligataires afin de tirer le meilleur parti du marché, actuellement tiraillé entre les espoirs de baisses de taux déjà largement dans les prix, des craintes sur la conjoncture économique, des publications de résultats et de perspectives hétéroclites, un sujet politique et géopolitique pesant et, plus généralement, le passage d’une préoccupation d’inflation à une préoccupation de ralentissement, voire de récession… autant d’éléments propices à une forte volatilité sur les taux et la « prime entreprise », représentée par le spread de crédit sur le marché obligataire ou le prix des actions.