Viadeo, le réseau social professionnel, va cesser ses activités en Chine dès le 31 décembre, et il fermera aussi son centre serveur de Californie. Ce qui permettra de libérer des ressources financières pour son recentrage sur la France. Une nouvelle stratégie sera enfin présentée en détails durant le premier semestre 2016. Le groupe va aussi se doter d'un directeur général délégué : dédié notamment à la stratégie et à la rentabilité, son nom n'a pas été précisé.
En Bourse, l'action Viadeo a connu une carrière difficile : introduite au prix de référence de 17,1 euros en juillet 2014, l'action s'envole ce matin de près de 13%, mais ne vaut toujours que 2,4 euros. Un temps en tout début de séance, le titre s'est repris de plus de 27%.
Premier point, la Chine : Viadeo explique son retrait du marché chinois, où il opérait par l'intermédiaire de sa filiale Tianji, par trois facteurs. Tout d'abord, se justifie le groupe, 'l'entrée en Bourse de la société en 2014 n'a permis de lever sur le marché qu'une partie des fonds initialement recherchés. Or sur un marché chinois très disputé, d'un potentiel de 600 millions d'internautes, l'accroissement de la base de membres de Tianji aurait nécessité des ressources de développement très importantes.' Ensuite, face à la révolution mobile que connaissent les réseaux sociaux professionnels en Chine, Tianji aurait dû consentir des 'investissements considérables'. Enfin, Viadeo a cherché, dès le premier semestre 2015, un acheteur ou un partenaire local pour Tianji, sans succès.
Et la direction du groupe de considérer 'que l'ensemble de ces facteurs ne lui permettait pas de faire face plus longtemps à la très lente maturation du marché chinois vers la monétisation des services des réseaux professionnels. Cette fermeture constitue une décision stratégique importante dans la perspective de la pérennisation financière et économique de Viadeo'.
Second point, la stratégie : ce faisant, le groupe entend se recentrer sur la France, ses offres 'B to B' et la 'verticalisation des services on-line'. Viadeo continue donc de changer de cap en visant notamment à augmenter ses revenus et la rentabilité de sa base de membres. Cette nouvelle stratégie sera présentée 'en détails' au premier semestre 2016, indique la direction.
Dans ce cadre, Viadeo va se doter d'un directeur général délégué, dont le nom n'est pour l'instant pas précisé. Il flanquera le fondateur et PDG, Dan Serfaty, et aura pour mission de permettre à la société d'accélérer son redéploiement stratégique et d'atteindre ses objectifs de rentabilité. Doté d'une forte culture managériale, il aura pour mission d'aider à la définition et à la mise en oeuvre de la stratégie de Viadeo.
Troisième et dernier point, la Californie : engagé dans des économies, Viadeo va fermer le centre serveur californien géré par sa filiale APVO. La filiale américaine, APVO, qui gère notamment le centre serveur, fait actuellement l'objet d'une proposition de redressement fiscal par l'administration fiscale française. L'administration considère que cette filiale aurait un établissement stable en France et, à ce titre, serait notamment redevable, au titre des années 2012 à 2014, de la TVA et de l'impôt sur les sociétés, indique le groupe.
La trouvant infondée, Viadeo conteste cette décision en justice, mais la procédure risque de prendre plusieurs années. Cela qui supposera l'estimation du risque et la constitution de provisions correspondantes dans les comptes 2015 qui seront présentés le 10 mars prochain. Et Viadeo d'avertir : ce redressement pourrait avoir un impact significatif sur les comptes de la société.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
En Bourse, l'action Viadeo a connu une carrière difficile : introduite au prix de référence de 17,1 euros en juillet 2014, l'action s'envole ce matin de près de 13%, mais ne vaut toujours que 2,4 euros. Un temps en tout début de séance, le titre s'est repris de plus de 27%.
Premier point, la Chine : Viadeo explique son retrait du marché chinois, où il opérait par l'intermédiaire de sa filiale Tianji, par trois facteurs. Tout d'abord, se justifie le groupe, 'l'entrée en Bourse de la société en 2014 n'a permis de lever sur le marché qu'une partie des fonds initialement recherchés. Or sur un marché chinois très disputé, d'un potentiel de 600 millions d'internautes, l'accroissement de la base de membres de Tianji aurait nécessité des ressources de développement très importantes.' Ensuite, face à la révolution mobile que connaissent les réseaux sociaux professionnels en Chine, Tianji aurait dû consentir des 'investissements considérables'. Enfin, Viadeo a cherché, dès le premier semestre 2015, un acheteur ou un partenaire local pour Tianji, sans succès.
Et la direction du groupe de considérer 'que l'ensemble de ces facteurs ne lui permettait pas de faire face plus longtemps à la très lente maturation du marché chinois vers la monétisation des services des réseaux professionnels. Cette fermeture constitue une décision stratégique importante dans la perspective de la pérennisation financière et économique de Viadeo'.
Second point, la stratégie : ce faisant, le groupe entend se recentrer sur la France, ses offres 'B to B' et la 'verticalisation des services on-line'. Viadeo continue donc de changer de cap en visant notamment à augmenter ses revenus et la rentabilité de sa base de membres. Cette nouvelle stratégie sera présentée 'en détails' au premier semestre 2016, indique la direction.
Dans ce cadre, Viadeo va se doter d'un directeur général délégué, dont le nom n'est pour l'instant pas précisé. Il flanquera le fondateur et PDG, Dan Serfaty, et aura pour mission de permettre à la société d'accélérer son redéploiement stratégique et d'atteindre ses objectifs de rentabilité. Doté d'une forte culture managériale, il aura pour mission d'aider à la définition et à la mise en oeuvre de la stratégie de Viadeo.
Troisième et dernier point, la Californie : engagé dans des économies, Viadeo va fermer le centre serveur californien géré par sa filiale APVO. La filiale américaine, APVO, qui gère notamment le centre serveur, fait actuellement l'objet d'une proposition de redressement fiscal par l'administration fiscale française. L'administration considère que cette filiale aurait un établissement stable en France et, à ce titre, serait notamment redevable, au titre des années 2012 à 2014, de la TVA et de l'impôt sur les sociétés, indique le groupe.
La trouvant infondée, Viadeo conteste cette décision en justice, mais la procédure risque de prendre plusieurs années. Cela qui supposera l'estimation du risque et la constitution de provisions correspondantes dans les comptes 2015 qui seront présentés le 10 mars prochain. Et Viadeo d'avertir : ce redressement pourrait avoir un impact significatif sur les comptes de la société.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.