WASHINGTON (Reuters) - Stellantis a proposé des indemnités de départ volontaire à 33.500 de ses employés aux Etats-Unis, dont 2.500 salariés à temps plein, dans le but de rationaliser ses opérations.
La maison mère du constructeur américain Chrysler n'a pas précisé le nombre de postes qu'elle entend supprimer. Elle a formulé une offre similaire à certains de ses employés au Canada.
Le directeur de l'exploitation pour l'Amérique du Nord de Stellantis, Mark Stewart, a déclaré dans un courriel adressé aux employés, que Reuters a pu consulter, qu'un examen des activités du groupe "a montré que nous devons devenir plus efficients".
Stellantis a précisé que les indemnités de départ avaient été proposées aux salariés qui ont au moins 15 ans d'ancienneté et travaillent dans certains secteurs.
"La compétition est féroce, et nous ne pouvons pas faire reposer tout le coût de l'électrification sur le consommateur. Ne vous y trompez pas, nous voulons nous imposer sur ce marché", a indiqué Mark Stewart.
General Motors (NYSE:GM), rival du groupe américano-italo-français, a annoncé ce mois-ci qu'environ 5.000 de ses salariés avaient accepté des indemnités de départ volontaire après qu'il ait supprimé des centaines d'emplois en février.
Ford (NYSE:F) a également annoncé récemment d'importantes réductions d'effectifs en Europe, en Espagne et en Allemagne notamment, et a dit vouloir supprimer quelque 3.000 emplois supplémentaires principalement en Amérique du Nord et en Inde.
(Reportage de David Shepardson, version française Tangi Salaün, édité par Kate Entringer)