(Reuters) - Procter & Gamble (NYSE:PG) (P&G) a fortement revu à la baisse mardi sa prévision de bénéfice annuel alors que l'effet positif des hausses des prix s'estompe et que le groupe a dû passer une dépréciation sur son activité Gillette.
Le géant des biens de consommation, qui possède notamment les lessives Ariel et les shampooings Head & Shoulders, s'attend désormais à ce que son bénéfice par action pour l'année fiscale 2024 reste stable par rapport à 2023 ou diminue jusqu'à 1%. Il prévoyait auparavant une croissance de 6% à 9%.
En décembre, P&G avait annoncé qu'il enregistrerait une charge de 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) liée à une dépréciation comptable de la valeur de Gillette, qui souffre d'une baisse de volume en raison du développement du télétravail et d'un dollar plus fort.
Au cours du deuxième trimestre de l'exercice fiscal décalé de GE, le chiffre d'affaires net a progressé de 3,2% à 21,44 milliards de dollars, sous le consensus réalisé par LSEG de 21,48 milliards d'euros, en raison de la faiblesse de la demande pour les produits de beauté et de soins en Chine.
Le bénéfice ajusté est toutefois ressorti à 1,84 dollar par action, dépassant les estimations de 1,70 dollar, ce qui soutient le titre P&G en avant-Bourse.
(Reportage Ananya Mariam Rajesh à Bangalore ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Blandine Hénault)