Dans un marché nettement baissier, Global Bioenergies tire son épingle du jeu ce mardi. Le titre s'adjuge en effet 3,5%, soit un bilan depuis le 1er janvier désormais à l'équilibre, au lendemain de l'annonce de tests fructueux menés avec le groupe chimique Arkema.
Désormais finalisés, ceux-ci portaient sur l'oxydation d'isobutène bio-sourcé, une réaction chimique qui permet la production d'acide méthacrylique, l'un des principaux composés des peintures acryliques.
Partenaire du projet 'BIOMA+', Arkema a en la circonstance pu observer en test d'oxydation sélective un comportement de l'isobutène bio-sourcé de Global Bioenergies identique à celui de l'isobutène pétrochimique et a validé cette compatibilité.
'Valider la compatibilité de l'isobutène bio-sourcé avec l'oxydation chimique était l'un des objectifs du projet 'BIOMA+', commencé en octobre 2013 pour une durée de trois ans, et soutenu par l'Etat français à hauteur de 5,2 millions d'euros via l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)', a souligné Global Bioenergies, qui a produit de l'isobutène fermentaire sur son pilote industriel installé à Pomacle-Bazancourt (Marne) et l'a livré au Centre de Recherche Rhône-Alpes d'Arkema (Pierre bénite) où il a été utilisé comme charge d'un test d'oxydation sélective.
De nombreux essais ont démontré que l'isobutène fermentaire permettait d'atteindre les mêmes performances, en termes de sélectivité et de rendement, que l'isobutène dérivé du pétrole utilisé comme référence. L'étude n'a en outre pas révélé de différence sur la durée de vie du catalyseur.
L'acide méthacrylique représente un marché de plus de 500
millions d'euros, voire plus de 5 milliards en intégrant l'ensemble des dérivés méthacrylates (verre organique et produits de spécialité).
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Désormais finalisés, ceux-ci portaient sur l'oxydation d'isobutène bio-sourcé, une réaction chimique qui permet la production d'acide méthacrylique, l'un des principaux composés des peintures acryliques.
Partenaire du projet 'BIOMA+', Arkema a en la circonstance pu observer en test d'oxydation sélective un comportement de l'isobutène bio-sourcé de Global Bioenergies identique à celui de l'isobutène pétrochimique et a validé cette compatibilité.
'Valider la compatibilité de l'isobutène bio-sourcé avec l'oxydation chimique était l'un des objectifs du projet 'BIOMA+', commencé en octobre 2013 pour une durée de trois ans, et soutenu par l'Etat français à hauteur de 5,2 millions d'euros via l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)', a souligné Global Bioenergies, qui a produit de l'isobutène fermentaire sur son pilote industriel installé à Pomacle-Bazancourt (Marne) et l'a livré au Centre de Recherche Rhône-Alpes d'Arkema (Pierre bénite) où il a été utilisé comme charge d'un test d'oxydation sélective.
De nombreux essais ont démontré que l'isobutène fermentaire permettait d'atteindre les mêmes performances, en termes de sélectivité et de rendement, que l'isobutène dérivé du pétrole utilisé comme référence. L'étude n'a en outre pas révélé de différence sur la durée de vie du catalyseur.
L'acide méthacrylique représente un marché de plus de 500
millions d'euros, voire plus de 5 milliards en intégrant l'ensemble des dérivés méthacrylates (verre organique et produits de spécialité).
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