L'euro reste à peu près stable par rapport à mardi soir face à la devise américaine, se maintenant autour de 1,122 dollar, malgré de bonnes surprises ce matin sur le front de la croissance économique dans la zone euro.
'La tendance reste fragile du fait de craintes toujours présentes concernant le dossier grec', souligne Saxo Banque, rappelant que le dernier remboursement de la Grèce au FMI a été réalisé par Athènes en puisant dans son 'fond d'urgence'.
'Dans ce contexte, les investisseurs s'interrogent sur la capacité de la Grèce à faire face à ses prochaines échéances alors que ses créanciers européens semblent de moins en moins enclins à laisser une marge de manoeuvre au gouvernement grec', poursuit-il.
Dans ce contexte, la devise européenne ne profite guère de la hausse de 0,4% du PIB de la zone euro au premier trimestre, un ralentissement de la croissance en Allemagne à 0,3% ayant été compensé par le rebond de 0,6% du PIB français.
'Les réformes en cours devraient générer un nouveau redressement des résultats des entreprises, qui devrait se matérialiser à son tour par une hausse de l'investissement productif', estime Natixis au sujet de la France.
Toujours par rapport à mardi soir, l'euro-yen reste atone à près de 134,5, de même que le dollar-yen à 119,8. Sur le vieux continent, l'euro-livre sterling grappille 0,1% à près de 0,717 et l'euro-franc suisse se maintient à 1,042.
L'heure est donc à la stabilité sur le marché des changes, dans l'attente d'une salve d'indicateurs américains cet après-midi, à savoir les ventes de détail et les prix à l'importation, puis les stocks des entreprises et les stocks hebdomadaires de pétrole.
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