Le fabricant canadien de smartphones BlackBerry, qui peine à redevenir rentable et avait procédé fin 2013 à de nombreux licenciements, a annoncé qu'il allait se séparer à nouveau de salariés dans les logiciels, le matériel informatique et les applications.
"Nous avons pris la décision de consolider nos activités dans les logiciels, le matériel informatique et les applications, ce qui aura un impact sur un certain nombre de salariés dans le monde", écrit le groupe basé à Waterloo (Ontario, est) dans un communiqué transmis à l'AFP samedi.
"Au moment où la société entame une nouvelle étape de son redressement, notre intention est de ré-allouer les ressources de manière à mieux tirer profit des opportunités de croissance avec pour objectif une rentabilité durable dans tous nos secteurs", explique BlackBerry.
Le groupe emploie actuellement quelque 7.000 personnes.
BlackBerry, pionnier des smartphones il y a dix ans, a dû se réorganiser en se concentrant sur les logiciels et les services aux entreprises face à la concurrence.
BlackBerry n'a représenté que 0,4% des ventes mondiales de smartphones en 2014, selon le cabinet IDC.
"Une de nos priorités est de devenir rentable", réaffirme BlackBerry dans le communiqué.
"Dans le même temps, nous devons faire croître le chiffre d'affaires des logiciels et des licences. Vous verrez dans les prochains mois une expansion de nos activités de relations-client dans les ventes et le marketing", promet le groupe.
En proie à d'importantes difficultés fin 2013, BlackBerry avait mené une restructuration sévère avec de nombreux licenciements.
Selon ses derniers résultats annuels (exercice 2014/2015), BlackBerry a réduit de manière significative ses pertes (304 millions de dollars au lieu de 5,9 milliards) et table désormais sur un retour de la rentabilité pour son nouvel exercice en endiguant la baisse des ventes (-51%).