STOCKHOLM (Reuters) - Ikea, le numéro un mondial de l'ameublement, a annoncé mardi une hausse de 7% de son chiffre d'affaires au titre de son exercice fiscal 2015-2016, soit une progression légèrement moins marquée que ce que le groupe suédois avait prévu, ce qui n'empêche pas le total d'atteindre un nouveau record de 34,2 milliards d'euros.
Sur les 12 mois à fin août, la société non cotée précise dans un communiqué que ses ventes à magasins constants ont augmenté de 5%. En 2014-2015, la progression du chiffre d'affaires avait été de 11% et les ventes constantes avaient également enregistré une hausse de 5%.
Ikea, dont le gros de l'activité est en Europe, souligne que la Chine reste l'un de ses marchés en plus forte croissance, aux côtés de l'Australie, du Canada et de la Pologne.
Le groupe, connu pour ses gigantesques magasins situés aux abords des villes et ses articles d'ameublement à assembler soi-même, précise que l'Allemagne, son premier marché juste devant les Etats-Unis, a de nouveau enregistré une année de croissance record.
Ikea a confirmé avoir l'intention d'ouvrir des magasins en Inde et en Serbie cette année. Sur l'exercice qui vient de s'écouler, le groupe, en plus de 12 nouveaux magasins, a ouvert 19 points de collecte et de commandes. L'intention est de poursuivre au mieux l'intégration des ventes physiques et de celles réalisées en ligne.
Début juin, le patron d'Ikea Group, l'entité propriétaire de la plus grande partie des magasins à l'enseigne éponyme, avait dit tabler sur une croissance des ventes de 8% à 10% durant l'exercice fiscal clos fin août.
Peter Agnefjall avait alors ajouté qu'Ikea était bien parti pour atteindre son objectif d'un chiffre d'affaires de 50 milliards d'euros en 2020.
Ikea exploite un total de 340 magasins dans 28 pays. Dans la moitié de ces pays a été mise en place la possibilité d'acheter en ligne. Le groupe détient également 41 centres commerciaux couverts à travers le monde et 25 parcs d'activité commerciale.
(Anna Ringstrom, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)