Stellantis (NYSE:STLA), société mère de Jeep, a annoncé lundi qu'elle s'associerait avec la société coréenne Samsung SDI (KS:006400) pour construire une deuxième usine de batteries pour véhicules électriques aux États-Unis.
Les entreprises ont annoncé qu'elles évaluaient actuellement l'emplacement de leur nouvelle usine. Selon leur communiqué de presse, elles ont déjà conclu un protocole d'accord ; toutefois, la finalisation de la transaction dépend de l'exécution de la documentation définitive.
L'annonce du projet d'usine s'inscrit dans le droit fil des déclarations faites par le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, en mai dernier. Lors d'un événement en France, M. Tavares a mentionné la nécessité d'avoir jusqu'à deux autres grandes installations aux États-Unis. Il a fait ces commentaires en relation avec l'inauguration d'une usine à Billy-Berclau Douvrin, située dans le nord de la France, qui fait partie d'une coentreprise impliquant Mercedes-Benz (ETR:MBGn) et TotalEnergies (EPA:TTEF).
"Cette nouvelle installation contribuera à atteindre notre objectif ambitieux de proposer au moins 25 nouveaux véhicules électriques à batterie sur le marché nord-américain d'ici la fin de la décennie", a déclaré M. Tavares dans le communiqué. "Nous continuons à accroître notre capacité aux États-Unis avec notre grand partenaire Samsung SDI et posons les prochains jalons pour atteindre notre engagement de neutralité carbone d'ici 2038."
À l'heure actuelle, les entreprises ont déjà conclu un partenariat pour une usine située à Kokomo, dans l'Indiana. En outre, Stellantis a conclu un accord distinct avec LG Energy Solution pour une usine de batteries à Windsor, en Ontario.
La construction de l'usine de Windsor a été retardée en raison d'un différend entre les autorités canadiennes et Stellantis concernant les subventions. Ce problème est désormais résolu.