MILAN (Reuters) - La dette nette pro-forma de Telecom Italia (BIT:TLIT) (TIM) devrait augmenter pour atteindre 7,5 milliards d'euros d'ici à la fin 2024 après la vente du réseau de téléphonie fixe de l'opérateur, a déclaré l'entreprise au lendemain d'une réunion spéciale de son conseil d'administration après la chute de son cours de Bourse.
Le flux de trésorerie net devrait se situer autour de zéro en 2025 et devrait atteindre 500 millions d'euros en 2026, a déclaré l'opérateur dans un communiqué lundi.
Ces informations ont été publiées à l'issue d'une réunion qui s'est tenue dimanche après la déroute boursière du titre la semaine dernière qui a suivi la présentation de la stratégie triennale de l'entreprise.
A la Bourse de Milan, le titre Telecom Italia cédait 0,18% à 0,22 euros à 08h57 GMT.
La dette est depuis longtemps considérée comme l'un des facteurs qui freinent TIM, avec la forte concurrence présente sur le marché italien.
La dette nette pro-forma du groupe, après la vente du réseau, était d'environ 6,1 milliards d'euros à la fin de l'année dernière.
"La différence dans la dette est principalement liée à certaines opérations ordinaires, y compris l'Ebitda AL net d'investissements, les charges financières, la performance du fonds de roulement net (NWC), les actionnaires minoritaires de TIM Brasil et les charges fiscales et autres", a déclaré TIM.
La dette sera également affectée par la vente du réseau national de lignes fixes de TIM suivant les coûts de séparation, l'impact de l'ajustement potentiel des prix et les éléments supplémentaires liés au fonds de roulement net, a ajouté la société.
Le flux de trésorerie net devrait atteindre environ 0,4 milliard d'euros en 2025 et 0,8 milliard d'euros en 2026.
TIM a confirmé ses perspectives pour 2024-2025, et a déclaré qu'il pourrait y avoir une hausse potentielle de ses prévisions grâce aux compléments de prix liés à la vente du réseau de lignes terrestres et à la cession potentielle de Sparkle, son unité sous-marine pour laquelle le Trésor italien a soumis une offre.
(Reportage Cristina Carlevaro ; version française Nathan Vifflin, édité par Kate Entringer)