NEW YORK (Reuters) - Une cour d'appel américaine a ouvert la voie au lancement du premier médicament "biosimilaire" aux Etats-Unis en refusant d'empêcher la commercialisation d'une version générique du Neupogen d'Amgen, un médicament qui permet de prévenir l'apparition d'infections chez des malades du cancer.
La Cour d'appel du circuit fédéral des États-Unis a décidé en juillet que Novartis (SIX:NOVN) pouvait commencer à vendre son Zarxio, premier "biosimilaire" vendu dans le pays, qui contient le même principe actif que le Neupogen, à partir du 2 septembre.
Amgen avait demandé une injonction, les deux sociétés ayant demandé au tribunal de clarifier la réglementation fédérale concernant les conditions auxquels les copies de médicaments biologiques peuvent être vendus sur le marché américain. La cour d'appel, basée à Washington, n'a donné aucune raison pour son rejet de la demande d'Amgen.
Aucun responsable des deux sociétés n'était joignable dans l'immédiat.
Sandoz, la branche générique de Novartis, a fait savoir qu'elle commercialiserait son Zarxio à partir de jeudi.
Amgen réalise des ventes annuelles de 1,2 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) avec le Neupogen.
Parce qu'ils sont réalisés à partir de cellules vivantes, les biosimilaires ne sont pas considérés comme des copies exactes de produits existants. Les assureurs aux Etats-Unis espèrent que ces produits, vendus depuis 2006 en Europe, seront 40 ou 50% moins chers que ceux auxquels ils peuvent se substituer.
(Andrew Chung, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Bertrand Boucey)