(Reuters) - Une juge fédérale américaine a rejeté mardi des recours déposés par les grands réseaux sociaux contre une action en justice collective les accusant d'encourager l'addiction des jeunes enfants à leurs plateformes et de nuire à leur santé mentale.
La juge de district Yvonne Gonzalez Rogers d'Oakland, en Californie, a rejeté les arguments d'Alphabet (NASDAQ:GOOGL) (Google, YouTube), Meta Platforms (NASDAQ:META) (Facebook, Instagram), ByteDance (TikTok) et Snap (Snapchat), qui se disaient à l'abri de poursuites en s'appuyant sur le premier amendement de la Constitution américaine sanctuarisant la liberté d'expression et sur une clause du Communications Decency Act protégeant les sociétés d'internet d'actions en justice de la part de tierces parties.
La décision concerne des centaines de plaintes déposées au nom d'enfants ayant présumément souffert de problèmes de santé physique ou mentale à cause des réseaux sociaux, notamment d'anxiété et de dépression allant parfois jusqu'au suicide.
Les plaignants réclament des dommages, non spécifiés, et l'arrêt de pratiques qu'ils jugent illégales.
Plus de 140 districts scolaires et plus de trente Etats américains ont déposé des plaintes similaires contre le secteur.
(Jonathan Stempel à New York, Jean-Stéphane Brosse pour le service français)