U.S. Steel Corporation a lancé aujourd'hui un avertissement sur les conséquences potentielles de l'échec de son projet de fusion avec Nippon Steel. L'entreprise craint que l'échec de la fusion n'entraîne la fermeture de plusieurs aciéries et ne mette en péril des milliers d'emplois, en particulier ceux des travailleurs syndiqués. Cette évolution pourrait également inciter U.S. Steel à envisager de déplacer son siège social hors de Pittsburgh, en Pennsylvanie.
La fusion, qui a suscité une opposition politique bipartisane, est cruciale pour l'avenir des activités de U.S. Steel. La vice-présidente Kamala Harris a exprimé lundi son souhait que l'entreprise reste "détenue et exploitée par des Américains", rejoignant ainsi les sentiments de son homologue républicain Donald Trump, qui s'est engagé à bloquer la fusion s'il est élu.
La Pennsylvanie, où U.S. Steel a son siège, est un État clé pour les prochaines élections présidentielles de 2024, attirant l'attention des deux partis politiques.
Le PDG de U.S. Steel, David Burritt, a souligné l'importance de l'accord en déclarant : "Nous voulons que les dirigeants élus et les autres décideurs clés reconnaissent les avantages de l'accord ainsi que les conséquences inévitables en cas d'échec." M. Burritt a mis l'accent sur l'abandon potentiel des installations de hauts fourneaux et sur l'impact négatif sur les communautés où U.S. Steel opère si la fusion ne se concrétise pas.
Nippon Steel a montré son engagement envers la main-d'œuvre américaine en prévoyant un investissement de 2,7 milliards de dollars dans les installations syndiquées de Mon Valley Works en Pennsylvanie et de Gary Works dans l'Indiana. Ces investissements dépendent du succès de la fusion, car U.S. Steel a indiqué qu'elle ne prendrait pas d'engagements financiers similaires si l'opération échouait.
Nippon Steel a assuré qu'en cas de fusion, les principaux dirigeants et la majorité des membres du conseil d'administration de U.S. Steel seraient des citoyens américains.
Le projet d'acquisition par Nippon Steel, d'un montant de 14,9 milliards de dollars, a déjà reçu les autorisations réglementaires de juridictions autres que les États-Unis et l'approbation des actionnaires de U.S. Steel. L'opération fait actuellement l'objet d'un examen réglementaire aux États-Unis. Les campagnes de M. Harris et de M. Trump n'ont pas répondu aux demandes de commentaires sur cette affaire.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.