Investing.com - Le dollar U.S. restait en berne face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, naviguant aux abords d'une ornière de deux mois et demi par rapport à son homologue japonais, qui profitait de l'angoisse d'un serrage des boulons de la part des principales banques centrales, faisant bouder les valeurs risquées et poussant aux abris.
En fin de première partie de séance européenne, il a un peu moins fléchi devant le yen, l'USD/JPY s'écroulant de 1,67% pour se retrouver à 94,41, après s'être retrouvé au plus bas depuis le 4 avril.
Les bourses européennes ont imité l'effondrement de leurs homologues japonaises face à l'épouvantail d'une fin imminente des apports de capitaux injectés par les autorités monétaires, alimentant la désaffection envers les valeurs audacieuses.
La Banque du Japon avait entraîné une déception persistante en n'annonçant en début de semaine aucune mesure destinée à juguler la volatilité frappant les bons du trésor du pays, son attentisme et les bruits évoquant une éventuelle diminution des apports de capitaux de la part de la Réserve Fédérale poussaient à la prudence généralisée.
Le moral s'est aussi trouvé sapé par la Banque Mondiale, revoyant à la baisse ses prédictions économiques annuelles, affirmant dans un rapport que l'économie connaîtrait une expansion globale de 2,2% cette année, au lieu des 2,4% envisagés en janvier.
Il n'en était pas de même avec l'euro, l'EUR/USD trébuchant de 0,03% pour reprendre pied à 1,3331, s'accrochant aux abords d'un pic de trois ois et demi.
Le billet vert a aussi repris quelques centimètres de terrain à la livre sterling et au franc suisse, le GBP/USD laissant échapper 0,11% pour glisser à 1,5661, et l'USD/CHF frémissant de 0,08% pour monter à 0,9213.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines australienne et canadienne, mais pas par la néo-zélandaise, l'AUD/USD arrachant 0,50% pour monter à 0,9528, le NZD/USD se rétractant de 0,08% pour toucher le fond à 0,7974 et l'USD/CAD régressant de 0,43% pour aller vers 1,0167.
Il avait été révélé peu après l'ouverture que le taux de chômage national avait reculé depuis 5,6% vers 5,5% pour mai, avec la création de 1.100 emplois, alors que 9.800 suppressions étaient redoutées.
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande avait d'autre part maintenu son taux à 2,5% à l'issue de sa réunion de ce matin, ajoutant s'attendre à son maintien pour le reste de l'année.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,22% pour se situer à 80,98.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec le volume de leurs ventes au détail, ainsi qu'avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage.
En fin de première partie de séance européenne, il a un peu moins fléchi devant le yen, l'USD/JPY s'écroulant de 1,67% pour se retrouver à 94,41, après s'être retrouvé au plus bas depuis le 4 avril.
Les bourses européennes ont imité l'effondrement de leurs homologues japonaises face à l'épouvantail d'une fin imminente des apports de capitaux injectés par les autorités monétaires, alimentant la désaffection envers les valeurs audacieuses.
La Banque du Japon avait entraîné une déception persistante en n'annonçant en début de semaine aucune mesure destinée à juguler la volatilité frappant les bons du trésor du pays, son attentisme et les bruits évoquant une éventuelle diminution des apports de capitaux de la part de la Réserve Fédérale poussaient à la prudence généralisée.
Le moral s'est aussi trouvé sapé par la Banque Mondiale, revoyant à la baisse ses prédictions économiques annuelles, affirmant dans un rapport que l'économie connaîtrait une expansion globale de 2,2% cette année, au lieu des 2,4% envisagés en janvier.
Il n'en était pas de même avec l'euro, l'EUR/USD trébuchant de 0,03% pour reprendre pied à 1,3331, s'accrochant aux abords d'un pic de trois ois et demi.
Le billet vert a aussi repris quelques centimètres de terrain à la livre sterling et au franc suisse, le GBP/USD laissant échapper 0,11% pour glisser à 1,5661, et l'USD/CHF frémissant de 0,08% pour monter à 0,9213.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines australienne et canadienne, mais pas par la néo-zélandaise, l'AUD/USD arrachant 0,50% pour monter à 0,9528, le NZD/USD se rétractant de 0,08% pour toucher le fond à 0,7974 et l'USD/CAD régressant de 0,43% pour aller vers 1,0167.
Il avait été révélé peu après l'ouverture que le taux de chômage national avait reculé depuis 5,6% vers 5,5% pour mai, avec la création de 1.100 emplois, alors que 9.800 suppressions étaient redoutées.
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande avait d'autre part maintenu son taux à 2,5% à l'issue de sa réunion de ce matin, ajoutant s'attendre à son maintien pour le reste de l'année.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,22% pour se situer à 80,98.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec le volume de leurs ventes au détail, ainsi qu'avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage.