(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert jeudi sur une note stable ou légèrement négative après deux séances de baisse, dans un marché occupé à digérer les résultats trimestriels et après l'annonce que les inscriptions au chômage sont tombées la semaine dernière à leur plus bas niveau depuis 1973.
L'indice Dow Jones perd 0,21% à 17.814,16 points dans les premiers échanges. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,05% à 2.113,02 points et le Nasdaq Composite avance de 0,07% à 5.175,19 points.
Caterpillar cède 1,72% après avoir annoncé un recul plus marqué que prévu de son chiffre d'affaires du deuxième trimestre, l'atonie de la conjoncture économique mondiale se traduisant par une baisse des ventes du numéro un mondial des engins de terrassement et de matériel minier.
"Les sociétés comme Caterpillar sont un test important de l'état de l'économie mondiale, surtout alors que le marché est préoccupé par l'économie chinoise", dit Janney Montgomery, responsable de la stratégie chez Scott à Philadelphie.
General Motors (NYSE:GM) en revanche prend 6,8% après avoir annoncé que son bénéfice net ajusté du deuxième trimestre avait plus que doublé, grâce à des marges élevées, portées par ses ventes soutenues de poids lourds en Amérique du Nord et une performance restée bonne en Chine.
American Express perd 3,11% après avoir fait état d'une baisse de 5% de son bénéfice trimestriel, la vigueur du dollar ayant pesé sur les activités internationales de l'émetteur de cartes de crédit américain.
Sandisk bondit de 16,7% après avoir annoncé un bénéfice net deux fois supérieur aux attentes.
Sur le front des fusions et acquisitions, Cigna prend 3,36%. L'assureur santé américain Anthem est près de conclure les discussions sur le rachat de son concurrent et pourrait annoncer un accord d'environ 48 milliards de dollars (44 milliards d'euros) dès cette semaine, ont déclaré mercredi à Reuters deux sources au fait du dossier.
Les résultats trimestriels devraient continuer à diriger la tendance avec une nouvelle série de chiffres, dont ceux de Visa, d'AT&T et d'Amazon (NASDAQ:AMZN) après la clôture.
(Tanya Agrawal, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)