PARIS (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, profitant des bons résultats publiés par plusieurs grands noms de la cote pour reprendre une petite partie du terrain cédé lors du passage à vide de la veille, qui a ramené le Nasdaq à son plus bas niveau depuis 16 mois.
Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones gagne 153,34 points, soit 0,46%, à 33.393,52, le Standard & Poor's 500 progresse de 0,57% à 4.198,88 et le Nasdaq Composite prend 0,97% à 12.611,88.
Ce dernier a chuté de 3,95% mardi et inscrit sa pire clôture depuis décembre 2020, les valeurs technologiques ayant souffert des craintes liées au ralentissement de la croissance mondiale et au durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale. Un repli amplifié par la chute de 12% de Tesla (NASDAQ:TSLA), le marché s'inquiétant des conséquences de l'offre de rachat sur Twitter (NYSE:TWTR) lancée par le directeur général du constructeur automobile, Elon Musk.
Au-delà des achats à bon compte logiques après un repli de cette ampleur, l'amorce de rebond de ce mercredi est favorisée par la hausse de 4,88% de Microsoft (NASDAQ:MSFT), le groupe informatique ayant dit tabler sur une croissance à deux chiffres pour son exercice 2022.
Le géant des cartes de crédit Visa (NYSE:V) prend quant à lui 8,68%, la meilleure performance du Dow Jones, après avoir annoncé prévoir un chiffre d'affaires supérieur à celui d'avant la pandémie.
En baisse, Alphabet (NASDAQ:GOOGL), la maison mère de Google et YouTube, perd 3,54% après un chiffre d'affaires jugé décevant et Boeing (NYSE:BA) chute de 6,93%, le marché sanctionnant l'annonce de nouvelles charges liées au programme du 777X.
Dans l'actualité des fusions-acquisitions, le fabricant de jouets Mattel bondit de 12,48% après les informations de Reuters selon lesquelles il a eu des contacts avec plusieurs spécialistes du rachat d'entreprise en vue d'une possible vente.
Tesla regagne 4,45% mais accuse encore un repli de plus de 20% par rapport à son pic du début du mois.
(Rédigé par Marc Angrand, édité par Jean-Michel Bélot)