par Aishwarya Venugopal
(Reuters) - Walmart (NYSE:WMT) a annoncé mardi une augmentation de 10% de ses ventes au premier trimestre et une hausse de 74% des ventes en ligne, poussée par le confinement qui a incité les consommateurs à stocker les denrées alimentaires ainsi que d'autres produits de première nécessité.
Comme beaucoup d'autres entreprises incontournables, le plus grand détaillant au monde a enregistré un pic de la demande sans précédent fin mars et début avril quand les consommateurs ont réalisé des commandes en ligne pour s'approvisionner tout en limitant leurs déplacements vers les épiceries.
L’entreprise a toutefois abandonné ses prévisions financières pour l'année en raison des incertitudes que la pandémie fait peser sur ses activités.
Walmart a également accéléré les recrutements, versé des primes et dépensé davantage pour l'entretien de ses magasins et de ses centres de distribution, alors que les salariés dans les entrepôts et les magasins exigeaient un renforcement des mesures de sécurité sanitaire ainsi que des compensations salariales
Ces coûts supplémentaires liés à la pandémie ont ainsi représenté près de 900 millions de dollars, ce qui s'est traduit par une baisse de 62 points de base de la marge opérationnelle du groupe, à 20,5%.
Le résultat d'exploitation a augmenté de 5,6 % pour atteindre 5,22 milliards de dollars (4, 77 milliard d’euros) sur le trimestre, avec un bénéfice par action ajusté à 1,18 dollar, supérieur au consensus de Wall Street (1,12 dollar).
Le revenu total a augmenté de 8,6 % pour atteindre 134,6 milliards de dollars, battant également les estimations des analystes qui tablaient sur 132,79 milliards de dollars.
Walmart a également déclaré que la vigueur de ses ventes en ligne le conduisait à arrêter l'activité de Jet.com, une start-up de vente en ligne acquise en 2016 pour 3,3 milliards de dollars.
Face à ces résultats meilleurs que prévu,, les actions de Walmart progressait de 4,1 % à 132,88 dollars avant l'ouverture de Wall Street.
(Aishwarya Venugopal, Susan Mathew; version française Anait Miridzhanian, édité par Jean-Michel Bélot)