Le réassureur helvétique Swiss Re a annoncé mercredi que le secteur de l'assurance avait couvert des dommages à hauteur de 20 milliards de dollars au premier semestre 2013, dont 17 milliards liés à des catastrophes naturelles.
Sur les six premiers mois de l'année, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres d'origine humaine ont totalisé 56 milliards de dollars, selon les estimations préliminaires d'une étude menée par Swiss Re.
Les inondations ont été la principale source de demande de dédommagements au premier semestre, a précisé le groupe suisse dans l'étude Sigma.
Les demandes d'indemnisation déposées auprès des assureurs sont évaluées à 8 milliards de dollars pour la période, dont 4 milliards liés aux inondations en Europe centrale et de l'Est.
Pour les assureurs, l'année 2013 devient ainsi la deuxième année la plus coûteuse historiquement pour les dommages liés à des inondations.
Outre l'Europe, les sociétés d'assurances ont également dû couvrir des dommages liés aux inondations en Australie, à la suite du cyclone Oswald.
Des pluies importantes en Inde, en Afrique du Sud, en Indonésie et Argentine ont également provoqué des inondations à grande échelle, a également rappelé le réassureur suisse.
Parmi les principales catastrophes naturelles, les assureurs ont également dû couvrir les dommages liés aux tornades dans le Midwest américain, en particulier dans la région de l'Oklahoma.
Les dommages assurés se sont élevés à 1,8 milliard de dollars selon les estimations de Swiss RE.