Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2016 grappillait 0,3% à 37,5 dollars, le WTI américain de même échéance se tassant de 0,7% à 35,3 dollars. Le Brent n'en reste pas moins très proche de ses niveaux de la toute fin de l'année 2008, pendant la crise économico-financière.
A propos de la séance de la veille, les analystes d'Aurel BGC rappellent ce matin : en baisse dès l'ouverture, les cours du pétrole ont surtout chuté après la publication des statistiques hebdomadaires du ministère américain de l'Energie. Les stocks de pétrole américain sont annoncés en forte hausse (+ 4,8 millions de barils dans le pétrole brut), alors que le consensus Bloomberg anticipait un repli durant la semaine achevée le 11 décembre.
En effet, et bien que les stocks américains ne soient pas encore plein (ils sont remplis à hauteur de 70% de leur capacité, selon l'Agence internationale de l'Energie), la masse croissante de stocks de brut disponible pèse structurellement sur le marché américain.
En outre l'Opep, soit environ 40% de l'offre mondiale, est déjà engagé depuis un an dans une politique de part de marché, vient d'en rajouter une couche en supprimant ses quotas de production. Signe que le cartel continue sur cette voie. C'est-à-dire en accroissant les volumes de brut disponibles et en cassant les prix.
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