Les prix moyens des carburants vendus à la pompe en France se sont inscrits en baisse la semaine dernière, la poursuite du repli de l'or noir ayant permis de compenser une hausse de la fiscalité.
Le gazole, carburant le plus écoulé dans l'Hexagone avec plus de 80% des volumes vendus, s'affichait vendredi dernier à 1,1042 euro le litre, soit une baisse de 2,26 centimes en une semaine.
Le repli est moindre pour le litre d'essence, qui recule de 1,52 centime à 1,2675 euro pour le super sans plomb SP95, et de 1,69 centime à 1,3289 euro pour le SP98.
"La baisse des prix du pétrole continue à bien se traduire dans les prix des carburants", a expliqué à l'AFP Yves-Marie Dalibard, directeur de la communication de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
"La baisse des prix du pétrole a permis d'absorber la hausse de la fiscalité" sur les carburants intervenue en France au 1er janvier, a-t-il ajouté. "Les prix ont retrouvé leur niveau de la fin de l'année dernière."
Le 26 décembre, les prix des carburants routiers en France avaient atteint un point bas depuis près de cinq ans, dans le sillage de la baisse des cours du pétrole brut qui ont été divisés par deux depuis la mi-juin.
Mais deux taxes avaient pesé le 1er janvier. La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sur le gazole a augmenté de 2 centimes, tandis que la contribution climat énergie, souvent appelée "taxe carbone", avait engendré une augmentation supplémentaire de 2 centimes le litre pour le gazole et d'environ 1,8 centime pour l'essence sans plomb (hors TVA).
Lundi, les cours du pétrole étaient à nouveau en baisse après un rebond en fin de semaine dernière, et évoluaient sous la barre des 50 dollars le baril, l'offre demeurant excédentaire à court terme.