Wall Street montait légèrement à l'ouverture mercredi après l'annonce d'une petite accélération de l'inflation aux Etats-Unis dans un marché surveillant une réunion de la BCE, le Brexit et une audition des banquiers américains.
Vers 14H00 GMT, l'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, était quasi stable à +0,01% à 26.152,79 points.
L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, s'appréciait de 0,24%, à 7.928,38 points.
L'indice élargi S&P 500 montait de 0,18%, à 2.883,28 points.
La Bourse de New York avait terminé dans le rouge mardi, marquant une pause à l'approche de la saison des résultats et face à la menace d'un regain de tensions commerciales entre Washington et Bruxelles: le Dow Jones avait reculé de 0,72%, le Nasdaq de 0,56% et le S&P 500, mettant fin huit séances consécutives de hausse, de 0,61%.
Les indices repartaient mercredi à la hausse "en dépit de multiples sources potentielles de volatilité", ont souligné les analystes de Charles Schwab (NYSE:SCHW).
L'indicateur du jour était plutôt en demi teinte: l'inflation a accéléré un peu plus que prévu en mars (+0,4% par rapport à février) mais hormis les secteurs très volatils de l'énergie et de l'alimentation, la hausse des prix mensuelle n'est que de 0,1%.
L'inflation sous-jacente "reste suffisament faible pour ne pas inciter la Banque centrale américaine à durcir sa politique monétaire mais assez forte pour ne pas l'inciter à l'assouplir dans la mesure où le marché du travail reste solide", a commenté Jim O'Sullivan, économiste pour HFE.
Les courtiers de Wall Street scruteront plus tard dans la séance la diffusion du compte-rendu de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Banque, qui avait surpris mi-mars en renonçant à relever cette année les taux d'intérêt.
La Banque centrale européenne a de son côté maintenu mercredi ses taux au plus bas.
Son président Mario Draghi a lors d'une conférence de presse mis en avant les "risques" susceptibles de dégrader la conjoncture économique en zone euro, comme les "incertitudes géopolitiques", la "menace protectionniste" ou la "fragilité sur les marchés émergents" mais a aussi souligné que la probabilité d'une récession restait "faible".
Les investisseurs restaient par ailleurs attentifs au sommet réunissant les 27 chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union européenne, qui doivent décider à Bruxelles s'ils vont accorder à Londres un nouveau report du Brexit.
Ils surveillaient également aux Etats-Unis une audition à la Chambre des Représentants des dirigeants des grandes banques américaines, dix ans après la crise financière.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt à 10 ans sur la dette américaine reculait à 2,474%, contre 2,500% mardi à la clôture.