La Bourse de Paris repartait de l'avant jeudi matin (+0,71%), après avoir perdu pas mal de terrain la veille, au début d'une séance principalement marquée par la publication des chiffres d'inflation en zone euro.
A 09H32, l'indice CAC 40 prenait 29,75 points à 4.209,63 points. La veille, il avait lâché 1,51%.
Les marchés étaient aidés par le Japon, où l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la journée de jeudi à un nouveau sommet en plus de sept ans, avec un gain de 1,14%.
Le rebond du CAC 40 restait toutefois timide au regard de la baisse de la veille et avant la publication des chiffres définitifs d'inflation pour le mois d'octobre en zone euro.
Publiés avant l'ouverture, les chiffres en Allemagne et en France ont été une nouvelle fois faibles et conformes à la première estimation.
Aucune surprise n'est attendue à l'échelle de la zone euro, selon Crédit Agricole CIB, mais une publication plus faible que prévu "serait de nature à plomber l'appétit pour le risque".
Les investisseurs ont déjà le regard tourné vers les chiffres de croissance en zone euro pour le troisième trimestre, attendus vendredi matin.
Toute mauvaise nouvelle concernant l'activité en zone euro devrait accroître la pression sur la Banque centrale européenne (BCE) pour la mise en place de nouvelles mesures comme un programme de rachat d'actif de grande ampleur.
Par ailleurs, les marchés doivent compter à nouveau avec le risque géopolitique, du fait d'un regain de tensions en Ukraine.
Aux Etats-Unis, l'agenda est en revanche très léger, puisque le marché devra se contenter des demandes hebdomadaires d'allocation chômage.
Enfin, les investisseurs tenaient peu compte d'indicateurs chinois, dont la production industrielle et les ventes au détail pour octobre, qui ne font que confirmer le ralentissement économique en cours dans le pays.
Parmi les valeurs, Alstom était recherché (+2,75% à 28,96 euros) après que le groupe industriel a promis de procéder à un rachat d'actions de 4 milliards d'euros après la cession de ses activités énergétiques à l'américain General Electric.
Club Méditerranée poursuivait sa hausse (+1,02% à 23,70 euros), le marché tablant sur une nouvelle surenchère du chinois Fosun, au-delà des 23 euros par action proposés par l'homme d'affaires italien Andrea Bonomi et ses alliés. L'Autorité des marchés financiers (AMF) devrait quant à elle faire connaître sa position sur le calendrier dans la journée.