DJAKARTA (Reuters) - Les enregistrements des conversations à bord du cockpit du vol QZ8501 d'AirAsia qui s'est abîmé en mer le mois dernier n'accréditent nullement la possibilité d'un attentat terroriste, a déclaré lundi la commission indonésienne de sécurité des transports (NTSC).
D'après Andreas Hananto, qui coordonne l'enquête de la NTSC, l'écoute de ces données n'a révélé "aucune menace" ou signe d'une action criminelle.
"Nous n'avons entendu aucune autre voix que celles des pilotes. Nous n'avons pas entendu non plus de détonation ou d'explosion", a précisé un autre enquêteur de la NTSC, Nurchayo Utomo. "Pour l'instant, sur cette base, nous pouvons écarter la possibilité d'un acte de terrorisme."
Les ultimes minutes de l'enregistrement audio sont saturées de "sons de machines et d'alarmes", a précisé Hananto. Il faudra "filtrer" ces sons afin d'obtenir une transcription intégrale de ce qui s'est effectivement dit dans le cockpit de l'avion.
L'Airbus A320-200 qui effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour a disparu des écrans radar le 28 décembre et s'est abîmé en mer de Java une quarantaine de minutes après le décollage. Il n'y a aucun survivant parmi ses 162 membres d'équipage et passagers.
(Kanupriya Kapoor et Randy Fabi; Henri-Pierre André pour le service français)