PARIS (Reuters) - L'auteur présumé d'un appel à la "purge" sur les réseaux sociaux visant notamment les forces de l'ordre sera jugé le 28 novembre devant le tribunal correctionnel de Grenoble, a-t-on appris mardi de source policière.
Le jeune homme, qui a reconnu avoir lancé un appel sur le réseau social Snapchat pour une "purge" mercredi soir pour Halloween, a été remis en liberté dans l'attente de sa comparution devant la justice. Il avait été placé en garde à vue lundi.
Un autre adolescent de 16 ans, interpellé ce mardi à Sarcelles (Val-d’Oise), est, lui, toujours en garde à vue, selon cette source. D’après le Parisien, il est soupçonné d’avoir relayé et "complété" le message initial.
Les messages se sont notamment propagés dans l'Essonne, l'Oise et le Val-de-Marne ainsi qu'à Grenoble, dans l'Isère.
Ils donnent rendez-vous aux bandes violentes mercredi soir, pour en découdre, brûler ou voler des voitures et s'en prendre aux forces de l'ordre.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avait assuré lundi que l'auteur des faits serait poursuivi.
"Appeler à la 'purge' contre nos policiers, c'est appeler au meurtre. Et cela, je ne l'accepterai jamais", a-t-il ajouté. "Une plainte a été déposée à mon initiative pour que ces comportements fassent l'objet de poursuites judiciaires."
(Caroline Pailliez avec service France, édité par Danielle Rouquié)