PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a accusé mercredi Emmanuel Macron de complaisance envers le fondamentalisme islamique et de n'avoir pas de projet de lutte contre le terrorisme, le candidat d'En Marche ! lui rétorquant de proposer des solutions menant à la "guerre civile".
"Vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamique", a dit la candidate du Front national à son adversaire en affirmant que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) lui avait apporté son soutien.
"Je ne connais pas les dirigeants de l’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés", a répondu le candidat d'En Marche !
"En tant que chef des armées, en tant que responsable de la sécurité, je serai intraitable et je mènerai la lutte sur tous les plans contre le terrorisme islamiste. Mais ce qu’ils attendent, le piège qu’ils nous tendent, c’est celui que vous portez, c’est la guerre civile", a-t-il ajouté.
(Hélène Dauschy, avec Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)