A la demande de la Consob, le régulateur boursier italien, Vivendi (PA:VIV) a publié hier soir un communiqué à propos de sa participation dans Telecom Italia (MI:TLIT), dont il est le premier actionnaire. Détenant (à fin mars) 23,9% du capital de l'opérateur télécoms historique italien, le groupe français estime qu'il n'est pas en situation de contrôle de fait.
Les analystes d'Aurel BGC rappellent le contexte : 'Le gouvernement a ouvert une enquête pour déterminer si Vivendi avait correctement informé les autorités de ses intentions sur Telecom Italia, actif considéré comme stratégique et donc soumis à des règles spécifiques, en particulier en cas de changement de contrôle, ce qui nécessite une notification au gouvernement dans les dix jours', indiquent les spécialistes ce matin.
Voici donc la position de Vivendi, dont Vincent Bolloré est le premier actionnaire et l'un des dirigeants : 'Vivendi confirme qu'il considère n'exercer aucun contrôle de fait sur Telecom Italia, (...) sa participation dans le capital social de Telecom Italia n'étant pas suffisante pour lui permettre d'exercer de manière stable une influence dominante lors des assemblées générales d'actionnaires de Telecom Italia.'
'Le début de l'exercice par Vivendi des activités de direction et de coordination de Telecom Italia (...)' 'ne doit pas être interprété, en vertu des principes applicables du droit italien, comme la preuve d'une position de contrôle de fait', affirme encore Vivendi.
Et encore : 'Concernant l'existence d'une position de contrôle liée aux principes comptables internationaux sur les états financiers consolidés, Vivendi confirme dans ses derniers états financiers' (...) 'Les marchés français et italiens seront dûment tenus informés si Vivendi arrivait à une conclusion différente, ce qui n'est pas prévu à ce stade, à l'occasion de la publication de ses états financiers consolidées du premier semestre 2017', indique le holding français.
Il reste à déterminer si les autorités feront la même lecture du droit italien, termine Aurel BGC.
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Les analystes d'Aurel BGC rappellent le contexte : 'Le gouvernement a ouvert une enquête pour déterminer si Vivendi avait correctement informé les autorités de ses intentions sur Telecom Italia, actif considéré comme stratégique et donc soumis à des règles spécifiques, en particulier en cas de changement de contrôle, ce qui nécessite une notification au gouvernement dans les dix jours', indiquent les spécialistes ce matin.
Voici donc la position de Vivendi, dont Vincent Bolloré est le premier actionnaire et l'un des dirigeants : 'Vivendi confirme qu'il considère n'exercer aucun contrôle de fait sur Telecom Italia, (...) sa participation dans le capital social de Telecom Italia n'étant pas suffisante pour lui permettre d'exercer de manière stable une influence dominante lors des assemblées générales d'actionnaires de Telecom Italia.'
'Le début de l'exercice par Vivendi des activités de direction et de coordination de Telecom Italia (...)' 'ne doit pas être interprété, en vertu des principes applicables du droit italien, comme la preuve d'une position de contrôle de fait', affirme encore Vivendi.
Et encore : 'Concernant l'existence d'une position de contrôle liée aux principes comptables internationaux sur les états financiers consolidés, Vivendi confirme dans ses derniers états financiers' (...) 'Les marchés français et italiens seront dûment tenus informés si Vivendi arrivait à une conclusion différente, ce qui n'est pas prévu à ce stade, à l'occasion de la publication de ses états financiers consolidées du premier semestre 2017', indique le holding français.
Il reste à déterminer si les autorités feront la même lecture du droit italien, termine Aurel BGC.
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