par Alphonso Toweh
MONROVIA (Reuters) - Les Libériens sont appelés aux urnes mardi pour le second tour de l'élection présidentielle opposant le président sortant George Weah et l'ancien vice-président Joseph Boakai, arrivés au coude-à-coude lors du premier tour du scrutin mais sans atteindre le seuil de 50% des voix nécessaire pour l'emporter.
George Weah, très légèrement en tête du premier tour le mois dernier, avec 43,83% des voix contre 43,44% pour Joseph Boakai, a demandé davantage de temps pour concrétiser les promesses de son premier mandat - enrayer la corruption et améliorer la qualité de vie.
Le pays d'Afrique de l'Ouest peine toujours à se remettre de deux guerres civiles dévastatrices entre 1989 et 2003 qui ont fait plus de 250.000 morts. Une épidémie d'Ebola, entre 2013 et 2016, a aussi fait des milliers de morts.
Joseph Boakai a lui fait campagne en mettant en avant la nécessité de sauver le Libéria de ce qu'il a dénoncé comme la mauvaise gestion de l'administration Weah.
Globalement calme sur le plan sécuritaire, cette période électorale a tout de même donné lieu à des affrontements entre des factions rivales. Toute irrégularité présumée lors du second tour pourrait être à même d'alimenter les tensions.
(Rédigé par Alessandra Prentice; version française Jean Terzian)