Indécis en début de séance, le CAC 40 est repassé au-dessus de la ligne de flottaison vers 10h et se maintient depuis en territoire positif.
Un peu avant 16h, l'indice vedette avance d'un peu plus de 0,5% à 5.140 points, soit un gain hebdomadaire similaire de 0,5%.
'Le large corridor long terme reste toujours entre 5050 points et 5175 points. Les espoirs de sortie de range demeurent sous l'influence immédiate des premiers commentaires des banquiers centraux. Sans ce premier mouvement de fond, l'indice phare pourrait encore rester désespérément enfermé au sein de sa moyenne mobile court terme à 5.095/5.150 points', tempéraient cependant les équipes de Kiplink ce matin.
Grand rendez-vous macroéconomique de la semaine, la réunion de Jackson Hole a débuté. La résidente de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen s'exprime dans le courant de l'après-midi, à l'occasion d'une présentation consacrée à la question de la 'stabilité financière'. La question latente d'un resserrement du bilan de la Fed ne sera selon toute probabilité pas éludée.
Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne, prendra quant à lui la parole ce soir. Il sera très attendu après avoir évoqué il y a quelques semaines une ébauche de normalisation de la politique monétaire de l'institution, aujourd'hui très accommodante.
Ces 2 discours seront particulièrement suivis par les investisseurs, qui ne disposent de plus beaucoup d'éléments de tendance à se mettre sous la dent depuis la fin de la saison des résultats. 'Pour ceux qui sont attentifs aux 'market movers', ils se situent définitivement dans le haut du panier', souscrit un stratège américain.
Ils relèguent au second plan la baisse de 6,8% des commandes de biens durables aux Etats-Unis pour juillet, après un bond de 6,4% le mois précédent (chiffre révisé de +6,5%) et contre une diminution de l'ordre de 6% attendue par le consensus.
Autre indicateur, le climat des affaires en Allemagne s'est marginalement dégradé ce mois-ci, à en croire l'indice Ifo qui a reculé de 0,1 point en rythme séquentiel pour s'établir à 115,9.
Sur le marché des changes, l'euro grignote 0,1% environ face au dollar à 1,1805, tandis que le baril de Brent s'adjuge un peu plus de 0,6% à 52,4 dollars.
Calme plat enfin au chapitre microéconomique. On signalera tout de même le nouveau recul de 2,2% de Carrefour (PA:CARR), à nouveau lanterne rouge du CAC 40 et qui a atteint un plus bas de 3 ans. Le secteur de la distribution dans son ensemble est à la peine alors qu'Amazon (NASDAQ:AMZN) s'apprête à pénétrer ce marché avec la finalisation imminente du rachat de Whole Foods.
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Un peu avant 16h, l'indice vedette avance d'un peu plus de 0,5% à 5.140 points, soit un gain hebdomadaire similaire de 0,5%.
'Le large corridor long terme reste toujours entre 5050 points et 5175 points. Les espoirs de sortie de range demeurent sous l'influence immédiate des premiers commentaires des banquiers centraux. Sans ce premier mouvement de fond, l'indice phare pourrait encore rester désespérément enfermé au sein de sa moyenne mobile court terme à 5.095/5.150 points', tempéraient cependant les équipes de Kiplink ce matin.
Grand rendez-vous macroéconomique de la semaine, la réunion de Jackson Hole a débuté. La résidente de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen s'exprime dans le courant de l'après-midi, à l'occasion d'une présentation consacrée à la question de la 'stabilité financière'. La question latente d'un resserrement du bilan de la Fed ne sera selon toute probabilité pas éludée.
Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne, prendra quant à lui la parole ce soir. Il sera très attendu après avoir évoqué il y a quelques semaines une ébauche de normalisation de la politique monétaire de l'institution, aujourd'hui très accommodante.
Ces 2 discours seront particulièrement suivis par les investisseurs, qui ne disposent de plus beaucoup d'éléments de tendance à se mettre sous la dent depuis la fin de la saison des résultats. 'Pour ceux qui sont attentifs aux 'market movers', ils se situent définitivement dans le haut du panier', souscrit un stratège américain.
Ils relèguent au second plan la baisse de 6,8% des commandes de biens durables aux Etats-Unis pour juillet, après un bond de 6,4% le mois précédent (chiffre révisé de +6,5%) et contre une diminution de l'ordre de 6% attendue par le consensus.
Autre indicateur, le climat des affaires en Allemagne s'est marginalement dégradé ce mois-ci, à en croire l'indice Ifo qui a reculé de 0,1 point en rythme séquentiel pour s'établir à 115,9.
Sur le marché des changes, l'euro grignote 0,1% environ face au dollar à 1,1805, tandis que le baril de Brent s'adjuge un peu plus de 0,6% à 52,4 dollars.
Calme plat enfin au chapitre microéconomique. On signalera tout de même le nouveau recul de 2,2% de Carrefour (PA:CARR), à nouveau lanterne rouge du CAC 40 et qui a atteint un plus bas de 3 ans. Le secteur de la distribution dans son ensemble est à la peine alors qu'Amazon (NASDAQ:AMZN) s'apprête à pénétrer ce marché avec la finalisation imminente du rachat de Whole Foods.
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.