Ces trois sociétés technologiques américaines ont inondé le marché primaire obligataire avec des emprunts libellés en dollar. Les investisseurs leur ont réservé un accueil favorable, les émissions ont donc été bouclées avec succès.
Microsoft (NASDAQ:MSFT) a placé pour 17 milliards de dollars de dette et AT&T (NYSE:T) pour 10 milliards, portant le montant total émis en dollar américain et par des entreprises de qualité « Investment grade » à 176,43 milliards sur le mois de janvier, selon des données Reuters. C’est aussi un milliard en deçà du record historique absolu de mai 2016, précise l’agence de presse financière.
Apple (NASDAQ:AAPL) a pour sa part bouclé début février une émission obligataire multitranches d’une durée allant de 2 à 30 ans, ce qui a permis à la firme de Cupertino de récolter 10 milliards de dollars.
Demande supérieure à l’offre
Les investisseurs ont répondu présents, en remplissant le carnet d’ordres au-delà des objectifs des émetteurs. Pour ne citer qu’un exemple, la demande pour les obligations Microsoft a totalisé 37,3 milliards de dollars, soit 2,2 fois plus que le montant finalement émis.
Le géant de l’informatique, noté « AAA » chez Standard & Poor’s, le meilleur rating disponible, a notamment placé un emprunt d’une maturité égale au 6 février 2022 et d’un coupon de 2,4%. Il peut être achetée à 100,1% du nominal, correspondant à un rendement de 2,38%.
Moins bien noté, puisqu’il bénéficie d’un rating « BBB+ » chez S&P, le groupe télécoms AT&T a levé, parmi la rafale d’emprunts émis, 2 milliards de dollars à rembourser en 2027. Cette obligation est disponible à 100,7% du nominal, correspondant à un rendement de 4,16%.
Quant à Apple, il est désormais présent avec neuf nouvelles lignes obligataires, dont une tranche arrivant à échéance le 9 février 2024 et offrant un coupon de 3%. L’obligation, qui bénéficie d’un rating « AA+ » chez Standard & Poor’s, peut être achetée à 99,87% du nominal, soit un rendement de 3,02%.
Risque de change
Précisons que ces trois obligations, qui se négocient par coupure(s) de 2.000 dollars, comportent un risque de change.