Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Le Brexit n’a pas été voté ce weekend et le vaudeville politique britannique repart de plus belle, Wilbur Ross (secrétaire américain au commerce) déclare que “nous ne sommes pas engagés sur une date précise pour signer l’accord Phase 1 avec la Chine. Il est préférable d’avoir un bon accord” (initialement, quelque chose devait être signé avant la mi-novembre et le sommet de l’APEC).
Autrement dit, rien de ce qui a fait flamber les indices boursiers depuis 10 jours ne trouve la moindre matérialisation dans le monde réel… mais dans celui enchanté des marchés, aucun “raté”, aucune déception ne saurait interrompre le gonflement des multi-bulles d’actifs.
L’EuroStoxx50 apparaît donc plus que jamais en grande forme avec +0,6% à 3602 points (après -0,25% jeudi et -0,3% vendredi) : il affiche désormais +20% depuis le 1er janvier et pourrait inscrire sa meilleure clôture annuelle et afficher son meilleur score depuis le 31 janvier 2018 (3609 en clôture).
L‘E-Stoxx50 est dopé par le compartiment bancaire avec +3% sur Société Générale (PA:SOGN) (+3%), ING (AS:INGA) (+2,6%) ou encore BNP-Paribas et Santander (+2,4%).