Bayer relève ses prévisions annuelles, les obligations subordonnées en légère hausse
Mercredi matin, le géant de l’industrie pharmaceutique et chimique présentait ses résultats pour le deuxième trimestre de l’année 2016.
Porté par les ventes de médicaments prescrits, le groupe a enregistré une augmentation de son bénéfice net de 19% par rapport au trimestre précédent, à 1,4 milliard d'euros, malgré une légère baisse des ventes totales.
Optimiste, la société de Leverkusen a revu à la hausse ses prévisions. La direction, qui prévoyait déjà une hausse de 5% de son excédent brut d'exploitation, anticipe désormais une croissance annuelle de 10% de son EBITDA.
Les marchés ont acceuilli plutôt favorablement ces trimestriels. L’action a clôturé la séance d'hier en hausse de 1,1% à 94,65 euros.
Sur le marché secondaire, les prix des obligations subordonnées juniors par coupures de 1.000 euros ont également progressé. Pour ne citer qu'elle, l'obligation au coupon de 2,375% se traite désormais autour des 96% du nominal, portant le rendement annuel jusqu'au premier call en 2022 à 3,10%.
Cette émission est notée BBB par Standard & Poor's, deux rangs en dessous de la dette senior de l'entreprise. Cette différence s'explique naturellement par le caractère "subordonné" de l'obligation. Rappelons qu'il existe différents niveaux de dettes (senior, subordonnée...) qui déterminent essentiellement la priorité de remboursement en cas de liquidation de l’émetteur.
On notera que le rachat potentiel du fabricant de pesticides et semences génétiquement modifiées Monsanto, par le leader pharmaceutique allemand, capte toujours l’attention des investisseurs qui suivent le groupe. Cette transaction, qui avoisinerait les 62 milliards de dollars selon les dernières estimations, est toujours en cours de négociation.