Le deuxième groupe sucrier mondial Tereos vient de boucler l’émission d’un emprunt d’une durée de cinq ans. Les obligations qui sont assorties des clauses de remboursement anticipé offrent un coupon fixe annuel de 7,5%. Elles sont désormais disponibles sur le marché secondaire.
Sur base des derniers prix disponibles, il y a moyen d’acheter l’obligation Tereos Finance Group I 7,5% 2025 à 100,05% du nominal, l’équivalent d’un rendement de 7,50%. Cette souche obligataire qui nécessite une mise de fonds minimale de 100.000 euros bénéficie d’un rating "B+", dans la catégorie "High yield" chez Standard & Poor’s.
Groupe coopératif, Tereos fédère 12.000 agriculteurs et dispose d’un solide savoir-faire dans la transformation de la betterave, la canne, le blé, le maïs, la pomme de terre, le manioc et la luzerne. Il est présent sur toute la chaîne de valeur, du champ au consommateur, transformant des matières premières agricoles en sucre, en alcool et en amidon.
Grâce à ses 48 sites industriels, une implantation dans 18 pays et ses 22.300 collaborateurs, Tereos se positionne comme un acteur agroalimentaire mondial avec un chiffre d’affaires de 4,49 milliards d’euros pour l’exercice annuel clôturé au 31 mars 2020 (exercice 2019/2020).
"Tereos sort renforcé de la libéralisation du secteur sucrier européen, avec des résultats annuels en forte croissance", a déclaré Alexis Duval, PDG de l’entreprise, cité dans le communiqué des résultats annuels.
La coopérative sucrière a précisé que l’impact de la crise Covid-19 sur l’exercice 2019/2020 a été limité. Ses secteurs d’activités (agro-alimentaire, pharmacie, produits désinfectants, nutrition infantile, nutrition animale) ont été reconnus comme stratégiques dans la plupart des pays, souligne Tereos. En France, il a fortement augmenté sa production d’alcool pour la pharmacie (+60% en France pendant le confinement) et de sucre conditionné (+48% en France pendant le confinement) pour répondre à la demande.
Quant aux conséquences à moyen terme de la crise sanitaire, Tereos qui se targue d'opérer sur des marchés résilients indiquait le 3 juin ne pas anticiper "d’impact défavorable significatif".