Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Une semaine assez trompeuse vient de s’écouler. En surface, tout paraît calme, mais sous ne niveau de la mer, on constate qu’à la moindre déception, de nombreuses valeurs – surtout de taille moyenne et qui appartiennent au SBF120 – peuvent être très lourdement touchées. C’est notamment le cas, pour ne citer qu’elles, d’Europcar (PA:EUCAR) (-37% hier à la suite d’un sévère avertissement sur résultats), d’ Ubisoft (PA:UBIP) (avec -19% un peu avant 11h ce matin pour la même raison) et de Technip (PA:FTI) (-10,8% hier sur fond de résultats décevants).
La bonne nouvelle est que la vague des publications du troisième trimestre a atteint son pinacle. Encore une dizaine de jours et les analystes pourront commencer à avoir une vision globale des performances des entreprises. Ils en feront ensuite la synthèse et élaboreront leur stratégie pour les mois à venir.
Pour l’heure, du point de vue graphique, le CAC40 n’arrive toujours pas à s’extraire de sa zone d’indécision, le rectangle rouge horizontal qui correspond à la zone de résistance « R ».
Il y a bien eu quelques tentatives de débordement de ladite zone, mais celles-ci ont vite tourné court et tant que l’indice phare restera encalminé dans cette « région », je doute que les gérants prennent des initiatives.
En revanche, gare à un phénomène contre-intuitif… Je m’explique : si cette fameuse résistance venait à céder, les gérants seront mécaniquement obligés de passer à l’achat pour respecter les critères d’investissements de leurs fonds et surtout pour coller au « benchmark » de l’industrie.
Dans ce cas, terminer l’année vers les 5 850 points ne m’étonnerait pas plus que ça.
Nous n’en sommes cependant pas (encore ?) là et le mieux à faire à ce stade est de se laisser guider par la dynamique des prix.
Biais et flux positifs
Passons maintenant à une vue court terme, le 2 heures, que nous suivons depuis quelques semaines pour la bonne raison que les niveaux d’importance y apparaissent clairement :
Le niveau de la petite résistance oblique violette qui apparaît sur le graphique précédent est ici visible d’une façon beaucoup plus claire et précise : il s’agit de la résistance oblique rouge du canal haussier (le support est en vert).
Par ailleurs, on distingue bien la précision littéralement chirurgicale des impacts algorithmiques sur cette résistance (les petites flèches rouges).
Un facteur positif et récurrent, et qui me pousse à avoir un biais positif depuis quelques semaines, est que le flux des transactions (le flux des capitaux) est constamment positif. C’est ce montre l’« On Balance Volume (OBV) ».
Moralité ? À l’aune ces constats, tant que le CAC40 lanternera dans sa zone d’indécision, que l’on peut estimer à 5 700 points et jusqu’à 5 600 points en étant large, je doute qu’une tendance puisse se faire sentir…
Il n’en demeure pas moins que le biais reste positif. Et qu’il le restera tant que les flux resteront eux aussi positifs.