Bien que de nombreuses entreprises canadiennes réussissent à tirer avantage de la faiblesse actuelle du huard, la chute du prix du pétrole exerce une pression négative bien plus forte sur l'ensemble de notre économie. C'est du moins la conclusion de l'enquête de la Banque du Canada sur les perspectives de croissance des entreprises, publiée hier.
Les répondants au sondage de la Banque du Canada ont affirmé s'attendre à réduire leurs investissements en machinerie et équipements au cours des 12 prochains mois. Leurs intentions d'embauche ont également baissé à leur plus bas niveau depuis la récession de 2008-2009.
Une lueur d'espoir se pointe à l'horizon pour une remontée du prix du pétrole avec la réouverture de plusieurs raffineries. Habituées à fermer pour leur maintenance printanière, elles se disent maintenant prêtes à produire de l'essence à une vitesse record en vue de la haute saison estivale. Une augmentation de la production des raffineries, combinée à la fermeture de près de la moitié des puits de forage aux États-Unis, pourrait réduire la pression sur les inventaires de brut qui se trouvent à un sommet historique. Bonne journée!
Salim Laaroussi
Fourchette du jour: 1.2425 - 1.2550