La croissance devrait être inférieure à 3% au cours des deux prochaines années. La faiblesse persistante des exportations sera difficilement compensée par la demande interne, qui progressera sous l’impulsion des politiques publiques de soutien à l’économie. A moyen terme, les réformes proposées par le gouvernement pourraient s’avérer insuffisantes pour apporter les changements structurels dont l’économie a besoin : diminuer son exposition aux chocs externes, améliorer la productivité du secteur des services, réduire la fragilité des PME, et encadrer les conséquences du vieillissement de la population.
Ralentissement de la croissance
Le rebond de croissance observé en 2014 (le PIB a progressé de 3,3% après 2,9% en 2013) ne se poursuivra pas en 2015. Le ralentissement marqué des moteurs de croissance ne devrait pas permettre une croissance du PIB supérieure à 3% en 2015 et 2016. A une demande intérieure ralentie par la remontée du taux de chômage et l’endettement des ménages s’ajoutent les aléas de la conjoncture mondiale. Fortement dépendante du commerce extérieur (les exportations représentent 55% du PIB) l’économie coréenne demeure vulnérable aux chocs externes, tels que le ralentissement de l’activité en Chine et de ses partenaires commerciaux, ou la faiblesse du Yen.