Résultats T3 NVDA : Pourquoi notre IA conserve l'action NvidiaLire plus

DAX : A l’aube d’un krach boursier ?

Publié le 29/07/2014 09:12
UK100
-
FCHI
-
DE40
-
ES35
-

Les premiers signaux techniques caractéristiques d'un krach boursier commencent à apparaître sur certaines places boursières, notamment sur l'indice allemand DAX 30.

La Bourse de Francfort est une des places financières les plus performantes en Europe du fait de la force de l'économie et des entreprises en Allemagne. Le nombre réduit de valeurs financières qui composent le DAX, en comparaison avec d'autres indices comme le CAC 40 ou l'IBEX 35, a rendu cet indice beaucoup plus performant, en termes relatifs que, ces homologues européens ces dernières années.

Il faut bien comprendre donc que prévoir un retournement baissier sur le DAX n'est pas une tâche facile, surtout compte tenu de la politique actuelle de la Banque centrale européenne (BCE) qui est de plus en plus accommodante. Alors que la BCE entre tardivement dans la guerre des monnaies et s'apprête à lancer un programme d'achat d'actifs bancaires, on hésite à vouloir défier Draghi. Les vendeurs à découvert des indices boursiers américains ont bien compris qu'il ne fallait pas se mettre en face d'une banque centrale qui fait mécaniquement monter les prix des titres boursiers.

Sommes-nous dans une bulle financière aujourd'hui ?

J'ose dire oui, et ce depuis un moment. Il s'agit d'une bulle alimentée par l'aléa moral sur les marchés financiers alors que les investisseurs se sentent protégés par les liquidités des banques centrales et par la promesse de davantage d'interventions en cas d'un krach boursier.

Un krach boursier est-il alors possible dans un tel environnement ?

Oui, comme c'était le cas en mai 2010 et en juillet 2011.

Les banques centrales vont-elle continuer de soutenir les marchés financiers ?

Probablement, et la probabilité est particulièrement élevée en zone euro.

Le DAX est un des indices les plus puissants qui soient. Pourquoi évoquer un krach boursier ?

Parce que les indicateurs de long terme divergent et donnent des pré-signaux de baisse.

Ce phénomène peut être apprécié par le Relative Strength Index (RSI) sur le graphique mensuel du DAX. Cet indicateur, paramétré sur 14 chandeliers, montre une divergence baissière classique qui est en train de se confirmer par la cassure de son support.

Même sans divergence, on pourrait parler d'un pré-signal baissier avec la rupture de la ligne de tendance du RSI. De telles configurations ont été observées en 2007 et en 2011, et les pré-signaux ont laissé anticiper des retournements rapides sur le marché.

Il s'agit d'une configuration tout à fait exceptionnelle que je surveille depuis le début de l'année. Des configurations similaires sont apparentes sur le FTSE 100 à Londres et sur le Dow Jones Industrial Average à Wall Street.

Krach boursier et bulle spéculative


Comment sait-on si la divergence baissière est réellement bonne ?

Certains analystes techniques considéreraient la divergence mensuelle déjà validée étant donné que le RSI casse son support. Mais pour confirmer officiellement le retournement du DAX, je préfère voir l'indice casser sa ligne de tendance de long terme qui se trouve actuellement à proximité de 9550 points. Avec la moyenne mobile simple à 200 jours juste en dessous de 9500 points, une cassure de la zone 9500/50 points devrait confirmer la divergence mensuelle du DAX.

Quels seront les objectifs à la baisse si le DAX casse son support ?

Un retour vers 9000 points se produirait sans grande difficulté normalement. Mais compte tenu de la configuration mensuelle, une répétition de 2007 et 2011 verrait le DAX chuter bien en dessous de 9000 dans les mois qui viennent. Pour l'invalidation de ce scénario, il faudra que le DAX se maintienne au-dessus de 9500 points en août et qu'il enregistre de nouveaux sommets annuels par la suite.

Graphique technique Dax


Par Adrian Raymond, Analyste de Marché pour DailyFX

Derniers commentaires

Chargement de l'article suivant...
Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés