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Sur les marches actions, les indices asiatiques ont clôturé en nette baisse la nuit dernière. L’indice Nikkei a perdu 1.37% à 8896.88 points. La journée boursière a encore été très peu active avec seulement 1,28 milliard de titres échangés sur le premier marché, un niveau extrêmement bas. Les marchés asiatiques ont mal réagi suite aux mauvais chiffres sortis vendredi concernant l’emploi américain. De plus, l’indice nippon encaisse mal la statistique sur l’excédent des comptes courants, qui a chuté de 62,6% en mai sur un an à cause de l’aggravation du déficit commercial et de rendements moins importants des investissements nippons à l’étranger.
Côté chinois, la tendance est encore plus lourde. La Bourse de Shanghaï recule de 1,12% à 2198,64 points tandis que le Hang Seng de Hong Kong perd 1,44% à 19.514 points. En Chine, la hausse des prix à la consommation est sortie en juin à 2.2% sur un an ce qui représente le plus bas niveau de l’inflation depuis janvier 2010. La seconde économie mondiale montre des signes de ralentissement au niveau de sa croissance.
Côté européen, une nouvelle réunion de l’eurogroupe est prévue aujourd’hui à Bruxelles. Les ministres des finances européens doivent discuter de la mise en place des mesures adoptées à l’occasion du dernier sommet européen le mois dernier. Les marchés craignent que le sommet ne parvienne pas à concrétiser les mesures décidées. Ce matin, les marchés sont attendus à l'équilibre : le contrat future sur le CAC grapillait quelques 0.02%.
Forex:
L’euro a poursuivi sa chute face au billet vert et s’échange autour des 1,2285$ ce matin. La monnaie européenne est restée sur son orientation baissière après la baisse des taux de la BCE alors que les mauvais chiffres de l’emploi américain n’ont pas réussi à inverser la tendance. Par ailleurs, une réunion de l’Eurogroupe est prévu ce lundi. Au cours du Week End, la Finlande a affirmé par l’intermédiaire de son premier ministre qu’elle préférerait sortir de l’euro plutôt que de payer la dette des autres. Cette déclaration a jeté un coup de froid sur les marchés et la monnaie unique dégringolait autour des 1,2222$, hier soir à l’ouverture du marché des changes. Les ministres des finances de la zone euro devraient aborder au cours de cette réunion plusieurs sujets : le rôle du MES, les possibilités de financement des banques espagnoles ainsi que la renégociation du plan d’aide à la Grèce. Les investisseurs restent encore septiques quant aux réelles avancées du Sommet Européen. Dans ce contexte encore incertain, la devise des dix-sept reste sous pression face à l’ensemble de ses contreparties. L’euro s’échange autour des 97,86 yens, des 1,2062 dollar australien et aux alentours des 0,79£. De son côté, sur le NYBOT, le billet vert s’est renforcé et le Dollar Index cote 83,47 points. Enfin, la paire USD/JPY se stabilise autour des 79,63 yens.
Matières premières:
Au chapitre des matières premières, après une fin de semaine en nette baisse, le pétrole tente de reprendre de la hauteur. En effet, après les mauvais chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis, l’or noir a accéléré sa baisse revenant sur les 84 dollars à New-York. Le retournement des marchés actions, le retour des craintes en Europe et les mauvais chiffres macroéconomiques l’ont finalement emporté pesant sur les cours malgré l’embellie observée en milieu de semaine dernière où les cours sont revenus au contact des 89 dollars à New-York. Dans les premiers échanges ce matin, les investisseurs se replaçaient timidement à l’achat dans une logique d’achat sur repli. En effet, pour certains, l’important retournement de vendredi a pu paraître excessif. Par ailleurs, au-delà de la situation économique globale, les évènements en Norvège où le secteur pétrolier est en grève sont particulièrement scrutés par les investisseurs. Pour rappel, la Norvège est le 8ème pays exportateur de pétrole et un enlisement du conflit pourrait porter les cours à la hausse. Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évoluait autour des 84,7 dollars. Le contrat devrait trouver un support au niveau des 83,80 dollars (analyse des bandes de Bollinger). De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 98,7 dollars.
Sur le front des métaux précieux, l’or est pénalisé par le renforcement du dollar. En effet, le métal jaune est repassé vendredi sous les 1 600 dollars. Le dollar Index a gagné près de 1% en fin de semaine dernière, preuve du net raffermissement du billet vert. Ce matin, l’once d’or évoluait autour des 1 580 dollars.