Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Les ventes de détail ont grimpé de 0,4% en juin : une vraie surprise puisque les économistes anticipaient seulement +0,1%.
Hors essence, la consommation augmente même de 0,7%, ce qui traduit un net regain d’optimisme des consommateurs : il semble aller de pair avec une détente des taux impulsée par la FED et une hausse inexorable de Wall Street durant 4 semaines consécutives, alimentant un “sentiment de richesse” déjà à l’œuvre en avril dernier (autre mois de rallye boursier).
Les ventes en ligne se sont taillées la part du lion avec une hausse de 1,7%, le commerce traditionnel (boutiques et galeries commerciales) déclinant de 1,1%.
L’inflation reste la principale ombre au tableau mais c’est justement le meilleur prétexte que puisse invoquer la FED pour baisser les taux.
Les prix à l’import ont chuté spectaculairement de 0,9%, et hors énergie de 0,3% (recul du baril en juin) : en glissement annuel, cela donne un tassement de -2%.
Rappel : les surtaxes mises en places par Trump sur 250 Mds$ de produits chinois ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’inflation puisqu’elles sont appliquées après leur enregistrement sur le sol américain.
Les prix à l’export ont quant à eux chuté de -0,7% en juin.