La léthargie ambiante du forex profite aux arbitrages en carnet en faveur des monnaies ayant payé un lourd tribut la semaine dernière. De facto, l'USD première victime du programme ultra-accommodant de la Fed se ressource face à l'ensemble du panier des devises. L'euro subit des dégagements désormais eu égard aux interrogations qui fleurissent à propos de la situation en zone des 17 avec en l'occurrence le cas espagnol puisque Madrid fait durer le plaisir quant à savoir si l'état va demander l'aide internationale afin de secourir son budget plombé par le secteur bancaire et les régions outre-Pyrénées. Les investisseurs regardent aussi la problématique grecque toujours vive. La paire phare du marché des changes a donc les excuses pour consolider. Tranquillement.
Il est vrai qu'à l'instar des indices boursiers tel un cac 40 se repliant de manière ordonnée, les investisseurs se délestent de leurs actifs à risque désormais. Tandis que l'on traverse une séquence hebdomadaire relativement calme, la communauté de la haute finance a tout le loisir de fouiller en zone euro histoire d'appréhender les écueils qui perdurent. Rajoy est au coeur des tourments sur le vieux continent. Le gouvernement ibérique fort hier de sa levée de fonds (cependant sur des échéances peu significatives -il faudra attendre demain pour une adjudication à long terme- CQFD) et des rendements obligataires qui se détendent traîne les pieds sur le plan d'aide à la quatrième économie d'Europe. Toutefois des rumeurs présageraient qu'avant la prochaine réunion de la BCE (avant le 4 octobre 2012), une demande en ce sens serait officiellement déposée à l'UE et au FMI. Encore que pour l'instant, le premier ministre en soit toujours à chercher les conditions et les mesures coercitives d'une mise sous perfusion de l'économie espagnole ! A suivre ce dossier.
En outre le monde du trading scrute les frictions en Extrême-Orient où la Chine et le Japon se querellent pour des ïlots. Les tensions s'enveniment et l'instabilité guette les échanges commerciaux de la zone Asie in fine. L'ex-Empire du Milieu revoit d'ailleurs sans cesse sa croissance du PIB au "pessimisme" avec dorénavant sur l'année 7.7%. Pékin continue de dénoncer le QE3 de Bernanke en filigrane, estimant que cette création de monnaie va inéluctablement impacter à la hausse l'inflation. En pareille compagnie, l'or rempart nec plus ultra à la cherté des prix se pavane sur des cimes à plus de 1750$ l'once sur le spot.
Techniquement, notre projection de suivre au sud l'euro dollar est judicieuse. Le cross vedette du trading forex dessine une figure peu amène en tous les cas à un sursaut des cours. Le 1.3000 est en bonne voie a priori. Bonne mention pour notre BB intraday qui la veille a permis au trader suivant nos pérégrinations journalières à travers les repères de réussir de jolis reverses sans tressaillir. Il faut songer à la séquence de retracement sur l'échiquier graphique en prenant en compte toute la vague verte initialisée sur le creux de juillet dernier au 1.2050 et propulsant les intérêts de l'argent unique européen proche du 1.3200. Dans ce contexte, sous 1.3150, certes le 1.3000 en day trading sera visé. Mais la correction en épousant les ratios aura en point de mire le 1.2900 (23.6%). Essayons de tracer une fourchette pour occuper l'espace en ce mercredi de 1.3100 à 1.2985. Au menu des statistiques, l'oncle Sam divulguera ses permis de construire, ses ventes de logements anciens et ses constructions.
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