Le marché des changes est parti sur un air de fête en week-end vendredi dernier grâce à un rapport mensuel de l'emploi américain de très bonne facture. En effet, l'oncle Sam a surpris les cambistes et l'ensemble des investisseurs en annonçant une baisse du chômage à 7.8% en septembre tandis que le consensus s'attendait plutôt à une stagnation du chiffre à 8.1%. Les créations de postes ont été plus vigoureuses également que ce qui était prévu initialement avec 114000 au compteur (à relativiser par exemple cependant avec les 200000 au même moment en 2011, ndlr). Le retour du risque faisait ainsi recette sur la scène du trading à l'instar d'un euro se propulsant au-delà du 1.3000$ pendant que le cac40 flirtait sur les niveaux des 3450 points à la bourse de Paris.
Toutefois puisque les marchés financiers aiment bien marcher la tête à l'envers, cette belle actualité de la bannière étoilée, si elle a ravi Obama (le président s'est vite emparé de l'aubaine de cette inflexion de la courbe du chômage pour faire oublier sa piètre performance télévisée contre son adversaire Romney, CQFD), pourrait désormais raviver les craintes d'une Fed amenée de facto à réduire la voilure de sa politique ultra-accommodante ! Bernanke ayant mis en place le QE3 aux fins de relancer la dynamique de l'emploi aux USA doit s'interroger sur l'augure de poursuivre énergiquement ses initiatives au vu du panorama conjoncturel en la matière qui s'améliore de façon "spectaculaire". Voilà fatalement le revers de la médaille qui animera les transactions financières dans les semaines prochaines sur le forex trading alors que Wall Street ouvrira le bal de la saison des résultats des blue chips dès ce mardi par Alcoa et Chevron. Les opérateurs ne manqueront pas de prendre acte des perspectives des grosses entreprises outre-Atlantique tout en redoutant le "profit warning".
Quant à l'Europe, le sempiternel ballet à l'endroit de l'Espagne toujours rétive sur sa demande d'aide à l'UE reprend ses droits ! Rajoy continue de se lamenter face au dilemme. Une rescousse financière engendrerait inéluctablement des sacrifices lourds de la part des prêteurs. Le vent de protestation est déjà bien assez violent dans les rues d'outre-Pyrénées contre les coupes sombres diligentées par le gouvernement pour que l'on en rajoute doit penser le premier ministre de la quatrième économie de l'euro zone. Puis, étant donné le succès des émissions obligataires récemment, il n'y a pas le feu au lac non plus... Dans ces circonstances, d'aucuns pensent que la périphérique ibérique toquera à la porte néanmoins du sauvetage global de son économie avant le prochain sommet des 27, c'est-à-dire les 18 et 19 octobre prochains.
Tandis que la récession acompagnerait l'euroland jusque fin d'année d'après les dernières projections des organismes, ce lundi l'eurogroupe lancera officiellement le MES. L'Espagne "inaugurera" le mécanisme par sa demande en faveur de son secteur bancaire. Par ailleurs, la troïka profitera de la réunion à Bruxelles afin d'établir une feuille de route sur les tractations avec la Grèce pour lui octroyer sa fameuse tranche de crédit. Les instances hellènes espèrent effectivement que les bailleurs de fonds sauront accepter les avancées positives dans leur copie. De toute façon il apparaît peu probable que l'on découvre un avis défavorable si l'on en juge les commentaires de Lagarde et de Rehn : le commissaire européen précise même qu'un accord serait possible dans les jours qui viennent. Techniquement, la paire phare du forex a invalidé notre biais baissier en fracturant au nord le 1.2950, selon ce que nous relations expressément dans l'analyse EUR/USD précédente. En cette entame de séquence hebdomadaire, nous scruterons le seuil du 1.3000. Il faudra que le trader optimiste parvienne à défendre le bénéfice du palier car les prises de profit devraient s'inviter dans les carnets. Ce psy. est un pivot de choix aujourd'hui et nous plaçons une fourchette intraday s'étendant de 1.3075 à 1.2960. Sur le gril des statistiques, la production industrielle allemande sera divulguée.
La suite avec les balises EUR/USD intraday et l'ensemble de nos analyses forex/bourse de ce lundi sur le Foxy Trading Club.
Toutefois puisque les marchés financiers aiment bien marcher la tête à l'envers, cette belle actualité de la bannière étoilée, si elle a ravi Obama (le président s'est vite emparé de l'aubaine de cette inflexion de la courbe du chômage pour faire oublier sa piètre performance télévisée contre son adversaire Romney, CQFD), pourrait désormais raviver les craintes d'une Fed amenée de facto à réduire la voilure de sa politique ultra-accommodante ! Bernanke ayant mis en place le QE3 aux fins de relancer la dynamique de l'emploi aux USA doit s'interroger sur l'augure de poursuivre énergiquement ses initiatives au vu du panorama conjoncturel en la matière qui s'améliore de façon "spectaculaire". Voilà fatalement le revers de la médaille qui animera les transactions financières dans les semaines prochaines sur le forex trading alors que Wall Street ouvrira le bal de la saison des résultats des blue chips dès ce mardi par Alcoa et Chevron. Les opérateurs ne manqueront pas de prendre acte des perspectives des grosses entreprises outre-Atlantique tout en redoutant le "profit warning".
Quant à l'Europe, le sempiternel ballet à l'endroit de l'Espagne toujours rétive sur sa demande d'aide à l'UE reprend ses droits ! Rajoy continue de se lamenter face au dilemme. Une rescousse financière engendrerait inéluctablement des sacrifices lourds de la part des prêteurs. Le vent de protestation est déjà bien assez violent dans les rues d'outre-Pyrénées contre les coupes sombres diligentées par le gouvernement pour que l'on en rajoute doit penser le premier ministre de la quatrième économie de l'euro zone. Puis, étant donné le succès des émissions obligataires récemment, il n'y a pas le feu au lac non plus... Dans ces circonstances, d'aucuns pensent que la périphérique ibérique toquera à la porte néanmoins du sauvetage global de son économie avant le prochain sommet des 27, c'est-à-dire les 18 et 19 octobre prochains.
Tandis que la récession acompagnerait l'euroland jusque fin d'année d'après les dernières projections des organismes, ce lundi l'eurogroupe lancera officiellement le MES. L'Espagne "inaugurera" le mécanisme par sa demande en faveur de son secteur bancaire. Par ailleurs, la troïka profitera de la réunion à Bruxelles afin d'établir une feuille de route sur les tractations avec la Grèce pour lui octroyer sa fameuse tranche de crédit. Les instances hellènes espèrent effectivement que les bailleurs de fonds sauront accepter les avancées positives dans leur copie. De toute façon il apparaît peu probable que l'on découvre un avis défavorable si l'on en juge les commentaires de Lagarde et de Rehn : le commissaire européen précise même qu'un accord serait possible dans les jours qui viennent. Techniquement, la paire phare du forex a invalidé notre biais baissier en fracturant au nord le 1.2950, selon ce que nous relations expressément dans l'analyse EUR/USD précédente. En cette entame de séquence hebdomadaire, nous scruterons le seuil du 1.3000. Il faudra que le trader optimiste parvienne à défendre le bénéfice du palier car les prises de profit devraient s'inviter dans les carnets. Ce psy. est un pivot de choix aujourd'hui et nous plaçons une fourchette intraday s'étendant de 1.3075 à 1.2960. Sur le gril des statistiques, la production industrielle allemande sera divulguée.
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