foxytradingclub.com -Les applications sur le marché des devises ne savent plus où donner de la tête en raison notamment d'une planète finance montrant des signes inquiétants de ralentissement économique sur la foi des publications amères de PIB sur le vieux continent, mais aussi avec les menaces de Moody's, qui après s'être occupée du matricule des notations souveraines en dégradant en début de semaine quelques états bien choisis dans l'euro zone et en mettant sous implication négative Paris ou Londres, l'agence s'attaque désormais aux établissements bancaires en plaçant pas moins de 114 enseignes dans le collimateur d'une correction sur les ratings tandis que le tempo est jalousement donné par la Grèce et les rumeurs du dossier. Bref, le forex trading ne sait plus sur quel pied danser... L'euro dollar a néanmoins épousé assez fidèlement notre scénario d'un reflux depuis que les cours de la paire phare du forex se sont affaiblis en se cognant vainement le nez sur la cime du 1.3240 récemment. Par ailleurs au Foxy Trading Club nous incitions à regarder plein sud sur la fracture du 1.3100 à même de libérer un potentiel (épuisé ?) jusque 1.2970. Il convient en tous les cas avant de faire le baluchon du week-end de s'armer de prudence en day trading car en cette journée des sorcières (débouclage de contrats arrivant à maturité), il est très possible d'avoir une recrudescence de volatilité sur le marché des changes comme sur le cac 40 par exemple. L'Europe est donc a priori dans la phase récessionniste qu'on lui promettait. Les chiffres hier de la croissance espagnole en berne confirment ce que nous relations déjà la veille sur l'état de l'activité sur notre rive. Des études tendent également à mettre le doigt sur un pétrole qui, s'il venait à flamber derechef à cause d'événements géopolitiques, pèserait lourdement chez les émergents, étant donné d'une inflation déjà forte dans ces pays qui pourrait enfler encore un peu plus sur la vigueur de l'or noir en empêchant de facto les autorités nationales d'assouplir leur politique monétaire pour redynamiser la machine ! Moody's jette le trouble derechef dans les transactions et les actifs à risques sont boudés eu égard à un panier bancaire affecté bien sûr par les proclamations du bureau d'études de lorgner sur la notation de ces établissements en vue de les dégrader. Le refuge USD fait son grand retour sur la scène du forex alors que l'or ne bénéficie pas outre-mesure de la recherche de la sécurité, probablement par le fait mécanique du renchérissement du billet vert. Par ailleurs, du côté des adjudications obligataires, la France n'a pas eu à subir la mauvaise humeur de l'agence de notation : l'Hexagone a passé sans encombre son examen de levée de fonds sur du papier de moyen terme avec même des taux en légère baisse. Pourtant, sur les négociations avec Athènes, le torchon brule réellement. A l'aune de notre édito de jeudi, les autorités hellènes pointent des membres de l'euroland de vouloir la sortie du pays de la zone... Vénizélos est monté au créneau pour rappeler qu'il n'était certainement pas question que la Grèce veuille quitter les 17 ! En outre, hormis ces débats à fleurets mouchetés, il appert que lundi prochain à l'Eurogroupe, Juncker ne puisse conduire à un franc accord sur ces fameux 130 milliards € dont a impérieusement besoin le gouvernement Papadémos sous peine de défaut de paiement au 20 mars 2012. Les calculs d'apothicaire indiqueraient cruellement que de toute façon "ça ne fait pas la rue Michel" ! En effet, il y aurait comme des trous d'air dans les additions de sorte que la participation des créanciers privés et leur décote volontaire de 50 voire 70% de l'ardoise et d'un nouveau prêt des bailleurs de fonds ne suffiraient pas à garantir à l'horizon 2020 un endettement de 120% du PIB. Il va sans dire que l'atmosphère se tend au possible et que dans pareil contexte, les cambistes doivent trader en ce vendredi avec beaucoup de dextérité. Sur le front des publications macroéconomiques, l'euro zone avouera son compte courant ; aux Etats-Unis le degré d'inflation sera sur le gril par l'IPC et les indicateurs avancés du Conference Board refermeront le bal. Techniquement, l'EUR/USD a rebondi sur la zone des 50% de retracement comme nous l'envisagions autour du 1.2970 en intraday. En revanche, l'architecture milite pour une.................................................................... La suite avec les balises intraday en sur le Foxy Trading Club !