foxytradingclub.com -Pour une opération historique, la BCE de Draghi aura eu un résultat qui entrera dans l'Histoire puisqu'en totalisant 490 milliards €, cet emprunt à 3 ans mené par l'institution de Francfort aura vu beaucoup de banques toquer à ses guichets... au point que ce succès se dressa en véritable épouvantail !
La communauté financière s'est donc interrogée sur la nécessité à ce que ces établissements fassent montre d'une demande expresse de cash auprès de l'institut d'émission, surtout dans un aussi grand volume ! A force d'arroser... on connaît la suite. En somme, on est en droit de se demander de quelle façon sera utilisé cet argent : servira-t-il à du rachat de dettes souveraines comme l'espère secrètement la BCE ? On peut aisément soupçonner que non. Le secteur privé est assez échaudé par l'épisode grec des 50% sacrifiés sur l'autel du sauvetage d'Athènes pour qu'il recommence le manège ! Ils sont nombreux à émettre l'hypothèse que cette manne distribuée généreusement à 1% pourrait servir à aplanir les bilans de banques en difficulté... En tous les cas, il appert que les liasses de billets ne devraient pas repartir dans le circuit traditionnel de l'économie comme par exemple vers les PME PMI ou encore en direction du crédit aux ménages. Bref, cette réussite pourrait bien cacher un vice de forme au final.
Alors que Juncker quémandait quelques subsides aux nations du G20 ou encore aux membres du FMI en vue d'augmenter la taille du capital de l'organisation de Washington afin qu'elle puisse bénéficier d'une enveloppe de 200 milliards € au cas où des pays du vieux sol viendraient à faillir sous le fardeau des dettes -rappelons que l'euroland rassemblera 150 milliards à lui-seul- la Pologne et la Norvège ont fait savoir qu'elle sont prêtes à mettre la main à la poche pour 6 à 7 milliards € chacune. Voilà qui peu à peu comble le fossé de ces 50 milliards alors que le Royaume-Uni s'était inscrit contre toute offrande de sa part (voir nos éditions euro dollar précédentes).
A l'heure où la récession bruisse d'un peu partout, l'Italie a présenté un PIB de troisième trimestre négatif (-0.2%). De fait, aujourd'hui nous aurons à coeur de connaître le chiffre définitif de la croissance du troisième trimestre aux Etats-Unis. On attend 2% officiellement pour une première économie dans le monde en proie au ralentissement style "double dip" à l'instar du reste de la planète sous l'impulsion néfaste de la crise européenne. Les grandes capitales du vieux sol ont d'ailleurs fait savoir qu'elles emprunteraient moins sur les marchés puisqu'après Paris (Baroin évalue le montant global levé en 2012 à 178 milliards €), Berlin estime s'en tenir dans les douze prochains mois à 250 milliards versus 275 en 2011. Cette réduction de voilure est peut-être la résultante d'une anticipation de baisse de l'activité in fine.
Sur le forex, les échanges commencent à pâtir de la désertion des opérateurs de trading ; ce qui peut parfois se révéler périlleux avec des trous en carnet faisant la joie de la volatilité. La longue mèche supérieure du chandelier de mercredi confirme le diagnostic. De surcroît, en intraday nos repères purent servir d'aiguillon aux traders aimant travailler en reverse. Notons également que le...................................................................
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