Il y aura aussi l’ISM des services à surveiller, mais bien évidemment, la majorité des traders et des fonds de gestion vont rester dans l’expectative avant les élections.
Une victoire de Trump avec une baisse des impôts sur le revenu et surtout s’il peut appliquer ses droits de douanes universels en cas de « Red Sweep », vont générer de l’inflation et la FED va devoir stopper ses baisses taux directeurs, voire de les remonter.
Ce qui va générer une divergence de politique monétaire inégalée avec la BCE depuis la lancée de l’Euro.
La BCE sera obligée de baisser plus drastiquement ses taux directeurs pour compenser la baisse de croissance car l’économie européenne est très sensible aux droits de douane.
De plus, cela va déclencher une guerre commerciale qui, au final sera défavorable au commerce mondial.
Ce qui pourrait faire baisser significativement l’EUR/USD et se rapprocher de la parité à moyen terme.
A l’inverse avec Harris, les migrants seront plus facilement acceptés. Or, ils contribuent positivement pour l’économie car ils ont un taux de participation au travail supérieur aux Américains natifs donc ils génèrent des revenus pour l’Etat Fédéral.
Et ils sont jeunes, donc ils coûtent moins aux systèmes sociaux comme Medicare et Medicaid.
De plus, Harris aura une approche de négociation concernant le commerce international.
Donc, une victoire de Harris est vue comme haussière EUR/USD qui pourrait remonter vers 1,15 à moyen terme.
En tout cas, les taux obligataires US ont déjà grimpé dans l’anticipation d’une victoire de Trump.
Supports :
1,0769/1,0780 : Le plus bas du 1er août, il a été testé à nouveau, mardi dernier, juste avant la publication de l’indice de confiance des consommateurs américains et du rapport JOLTS sur l’emploi.
1,0700 : La paire a rebondi plusieurs fois sur ce niveau depuis un an.
Résistances :
1,1000 : Niveau psychologique qui a servi de support sur lequel la paire a rebondi à la mi-septembre.