Il va falloir que Mario Draghi et Jens Weidmann aient une petite « discussion » au sujet de l’inflation germanique !
Le taux d’inflation allemand au mois de février aurait, selon l’institut Destatis, atteint +2,2% contre +1,9% en janvier, ce qui constitue le score le plus élevé en 4 ans et demi.
On est encore loin de s’engager dans une spirale de rétroaction « salaires/prix à la consommation » parce que la hausse des coût salariaux reste modérée en Allemagne.
La Banque centrale européenne va pouvoir continuer de prétendre qu’il s’agit d’un « pic » ponctuel qui ne remet pas en cause sa politique monétaire ultra-accommodante (Jens Weidmann, le patron de la Bundesbank doit fulminer).
Et c’est vrai que, du côté de la France, l’inflation à +1,3% n’est pas prête de démentir Mario Draghi… En revanche, les +2,6% en Belgique et les +2,9% à +3,1% mesurés en Espagne (en donnée harmonisée IPC), il en pense quoi Mario ?
En ce qui concerne les marchés, ils sont en plein shoot bancaire, en plein trip… et ne sentent plus rien. Ils planent désormais à 2% au-dessus du sol, en mode fakir.