Depuis 2013 l’ambition des Abenomics, un mix de politiques budgétaire, monétaire et structurelle, est de sortir le Japon de la spirale déflationniste, via un choc de croissance. L’équilibre entre les trois flèches – politique budgétaire, politique monétaire et réformes structurelles – est souvent critiqué, tout comme l’efficacité de la stratégie. Le dernier effort de la Banque du Japon n’y a pas échappé. Le 21 septembre, la banque centrale japonaise annonçait une nouvelle phase dans sa politique d’assouplissement : l’introduction d’un contrôle de la courbe des taux avec, notamment, un objectif sur le rendement des taux à 10 ans et, surtout, l’engagement de dépasser durablement son objectif d’inflation de 2%, en augmentant la base monétaire autant et aussi longtemps que nécessaire.