Contrairement à ses récentes habitudes, le chef de la BdC, M. Poloz, n'a pas cru bon hier de souligner à nouveau son désir de favoriser les exportateurs via une devise faible. Ce dernier s'est en fait limité de ramener à l'avant-plan ses craintes face à notre niveau d'endettement tout en soulignant les progrès de notre économie. Possiblement qu'en raison des risques qui guettent cette dernière, notamment l'évolution du pétrole, M. Poloz considère que les marchés se chargeront du huard et qu'il était inutile d'en rajouter.
Quant au livre beige de la FED, tout semble pour le mieux chez nos voisins du sud. Hausse des dépenses de consommation, inflation sous contrôle, création d'emplois stable, bref, un portrait assez optimiste. Pas surprenant dans ce contexte que la plupart des indices boursiers atteignent de récents sommets. Reste à voir si les données sur l'emploi, publiées demain, corroboreront le tout.
Ailleurs, la Banque d'Angleterre a maintenu ce matin sa politique monétaire inchangée tout comme celle de l'Europe. Le discours de M. Draghi qui suivra à 8h30 nous donnera possiblement plus de détails sur la vision de la BCE.
Stéphane Goulet
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