Spécialisé dans l’acquisition et la gestion de propriétés résidentielles, Adler Real Estate a publié dernièrement ses résultats semestriels. L'occasion de faire le point sur l'évolution de ses obligations.
Le 12 août dernier, Adler a publié des résultats semestriels marqués par ‘une forte amélioration des opérations’ selon les termes de la direction, qui a relevé au passage ses prévisions annuelles.
Au cours des six premiers mois de l’année, le promoteur berlinois a augmenté ses revenus locatifs bruts de 61,7% à 130,8 millions d’euros, grâce non seulement à l’expansion de son parc immobilier, résultat des acquisitions menées l’année passée, mais aussi à la faveur de l’amélioration de la gestion de son portefeuille, en ce compris une augmentation du taux d’occupation.
Sur la période, l’excédent brut d’exploitation atteint 83,8 millions d’euros et l’Ebitda ajusté 65,1 millions. On retiendra également que la valorisation de l'ensemble des biens déténus par Adler Real Estate totalisait au 30 juin dernier 2,3 milliards d’euros.
Confiant, le promoteur a relevé de 20% ses prévisions en termes de FFO (Fund From Operations*), anticipé désormais à 55 millions d’euros pour l’ensemble de l’année. Les rapports financiers de l'entreprise sont disponibles gratuitement sur son site internet.
Stabilité de mise sur le marché secondaire
Sur le marché secondaire, la stabilité est de mise pour les obligations du promoteur allemand. L’émission 4,75% - 2020 est disponible à l’achat à un cours de 103,70% du nominal, de quoi tabler sur un rendement annuel de 3,70%.
On rappellera au passage qu'Adler a également émis une tranche remboursable en 2019, assortie d’un coupon de 6% et dont le cours s’affiche à 103,60% du nominal. A noter qu’il n’est pas impossible que l'entreprise procède au remboursement anticipé de cette obligation lors du prochain « call » en avril 2017. Il y a quelques mois, la société a émis une obligation convertible en 2021 pour 137,9 millions d’euros. Elle indiquait alors dans son communiqué qu’une partie des fonds servirait à rembourser des dettes aux intérêts élevés.